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Un soldat syrien tué dans une attaque imputée à Israël dans la banlieue de Damas

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Au moins un soldat syrien a été tué et cinq autres ont été blessés mercredi dans un bombardement effectué par des avions de guerre israéliens présumés dans la banlieue de la capitale du pays, Damas, selon des sources militaires citées par l’agence de presse étatique syrienne SANA.

Ces sources ont précisé que le bombardement a eu lieu vers 1 heure du matin, heure locale, et a été accompagné d’une frappe d’artillerie depuis le plateau du Golan occupé par Israël, avant d’ajouter que les systèmes de défense anti-aérienne ont intercepté plusieurs missiles.

Selon les informations recueillies par SANA, l’attaque a également causé des dommages matériels à des maisons civiles à Qudsaya, au nord-ouest de Damas.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a confirmé « deux séries d’attaques » et a ajouté que les bombardements visaient un certain nombre d’entrepôts et de positions militaires des milices soutenues par l’Iran dans la banlieue de Damas.

L’agence basée à Londres, qui dispose d’informateurs dans le pays arabe, a déclaré que les frappes d’artillerie visaient des batteries de défense aérienne dans la zone, ajoutant qu’un lieutenant avait été tué dans la deuxième attaque, avant de souligner que le nombre de morts pourrait augmenter dans les heures à venir.

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Il a également déclaré que les dommages causés aux maisons civiles de Qudsaya ont été causés par des éclats d’obus provenant d’un missile tiré par les systèmes de défense aérienne. Cette attaque est la troisième menée par Israël sur le territoire syrien cette année.

L’ambassadeur de Russie en Syrie, Alexandre Efimov, a condamné « catégoriquement » le dernier bombardement israélien et a demandé qu’il « cesse », selon l’agence de presse russe Sputnik.

M. Efimov a souligné que Moscou transmet systématiquement sa position à Tel-Aviv et a dénoncé le fait que ces attaques « causent des décès, des dégâts matériels, violent la souveraineté de la Syrie, créent une menace pour les communications aériennes civiles et aggravent les tensions dans la sphère politique et militaire ».

La Russie est l’un des principaux soutiens internationaux du président syrien Bachar el-Assad, et son intervention militaire depuis 2015 a permis aux forces gouvernementales de repousser les avancées des rebelles et de reprendre l’initiative sur le champ de bataille.

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Fin janvier, les armées syrienne et russe ont effectué leur première patrouille conjointe dans l’espace aérien commun avec une série de vols impliquant un certain nombre de chasseurs et d’avions de combat, ce qui a incité Israël à entamer des discussions avec Moscou pour clarifier le statut de sa campagne de bombardement en Syrie.

L’armée israélienne a mené des dizaines de raids de bombardement en Syrie, arguant qu’elle agit pour empêcher l’établissement de bases iraniennes dans le pays et la livraison d’armes au Hezbollah par les autorités iraniennes, qui soutiennent Damas dans le cadre de la guerre qui a éclaté en 2011.