GENÈVE, 21 mars. (DPA/EP) –
Les délégations du gouvernement syrien, de l’opposition et de la société civile ont entamé lundi un nouveau cycle de négociations au sein de la Commission constitutionnelle pour se mettre d’accord sur une nouvelle constitution et tenter d’avancer vers une solution politique au conflit dans le pays.
Le médiateur de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en évidence quatre principes à négocier lors de ce septième cycle de contacts : la gouvernance, l’identité de l’État, les symboles de l’État et la structure et les fonctions des autorités, a rapporté l’ONU.
Ces négociations, qui ont débuté fin 2019, comptent des délégations de 15 membres de chacun des trois secteurs représentés, cherchant à clore la crise qui a débuté avec le début de la guerre syrienne il y a onze ans.
La base des négociations est la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies et l’objectif ultime est de rédiger une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum en Syrie.
Le coprésident du forum, le chef de l’opposition Hadi al-Bahra, a déclaré que ce nouveau cycle serait un test des « intentions réelles » du président syrien Bachar al-Assad. Le « monde libre » pourra voir si le gouvernement reste « obstructionniste ».
De son côté, l’ambassadeur syrien à l’ONU, Basam Sabag, a averti que le peuple syrien « ne permettra à personne de lui imposer des conditions » et a rappelé que le pays « a résisté à une énorme machine de guerre ».
Lors du dernier tour, qui s’est tenu en octobre, la méfiance a régné et s’est soldée par l’absence quasi totale de résultats tangibles, tout comme les tours précédents, conditionnés par le fait que le gouvernement contrôle déjà les deux tiers du territoire du pays.