Paris, 4 janv. (Cinktank.com) –
L’ancien président américain Donald Trump a critiqué Twitter pour avoir suspendu le compte de la députée ultra-conservatrice Marjorie Taylor Greene, qualifiant le réseau social de « honte pour la démocratie ».
« Marjorie Taylor Greene a un grand nombre de partisans honnêtes, patriotes et travailleurs (…) Ils ne méritent pas ce qui leur est arrivé dans des espaces comme Twitter et Facebook », a déclaré Donald Trump dans un communiqué publié lundi, selon le journal « The Hill ».
Il a ajouté que les États-Unis ne devraient pas autoriser Twitter à faire des affaires dans le pays et a encouragé ses followers à abandonner les deux réseaux sociaux, qu’il a qualifiés d' »ennuyeux » et de « détestés par tout le monde ».
M. Trump considère que dans ces espaces, la priorité est donnée aux opinions politiques plus à gauche, et a affirmé que les deux réseaux sociaux sont « une honte » pour les États-Unis.
L’ancien président a également été définitivement banni du réseau social quelques jours seulement après l’assaut du Capitole le 6 janvier dernier, invoquant le « risque d’une nouvelle incitation à la violence ».
Ce week-end, le compte Twitter personnel de la députée républicaine – l’un des éléments les plus radicaux du parti républicain – a été définitivement suspendu pour avoir diffusé de fausses informations sur la pandémie de coronavirus, selon l’entreprise elle-même.
Twitter avait précédemment restreint temporairement le compte personnel de Greene pour avoir partagé des informations erronées sur l’élection présidentielle de 2020 et la pandémie de coronavirus.
Depuis son arrivée au Parlement après les élections de cette année-là, la représentante de la Géorgie a profité de sa position pour minimiser l’impact de la pandémie, écrivant cette année que « personne ne se soucie des variantes du coronavirus », et rejetant les avantages des vaccins.
Malgré la suppression de son compte personnel, Marjorie Taylor Greene peut poster depuis un autre compte officiel, réservé par la société aux membres du Congrès américain.
Suite à cela, Mme Greene a publié une déclaration sur le réseau social Telegram dans laquelle elle a accusé Twitter d’être « l’ennemi des États-Unis » et l’a encouragé à ne pas lui permettre de pouvoir « gérer la vérité ».
