Le constructeur automobile japonais Toyota Motor Corp prévoit de lancer son propre système d’exploitation, qui serait capable de gérer des opérations avancées comme la conduite autonome, pour ses véhicules d’ici 2025, a rapporté Nikkei lundi.
Les logiciels jouent un rôle croissant dans les véhicules, qu’il s’agisse de la gestion des moteurs électriques et des batteries ou de la prise en charge de fonctions telles que la conduite autonome, le divertissement et la navigation.
La plateforme logicielle automobile Arene de Toyota sera en concurrence avec ses rivaux allemands, Volkswagen AG et Daimler AG, Volkswagen travaillant sur son logiciel « VW.OS » et Daimler prévoyant de déployer son propre « système d’exploitation Mercedes-Benz » dans ses voitures d’ici 2024.
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Le constructeur automobile japonais a pour objectif d’équiper ses propres véhicules de ce système d’exploitation d’ici 2025, et prévoit de le mettre à la disposition de sociétés affiliées telles que Subaru à l’avenir, selon Nikkei.
Toyota envisage un modèle de licence pour mettre Arene à la disposition d’autres constructeurs automobiles et d’entreprises travaillant sur des voitures électriques ou à conduite autonome, ajoute le rapport.
Toyota n’a pas répondu immédiatement à la demande de commentaires de Reuters.
La semaine dernière, Toyota Motor Corp a annoncé qu’elle lancerait l’année prochaine un service de personnalisation et de mise à jour des voitures, les clients conservant de plus en plus longtemps leur véhicule.
Ce service, connu sous le nom de Kinto Factory, débutera fin janvier et proposera de nouveaux dispositifs de sécurité, des intérieurs rafraîchis et des mises à niveau logicielles des systèmes informatiques des voitures.
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Toyota tente de passer du statut de constructeur et de vendeur de voitures à celui d’une « entreprise de mobilité » davantage axée sur les services. Ce nouveau service fait partie de la marque Kinto de Toyota, lancée en 2019 et proposant des services d’autopartage.
Le président de Kinto, Shinya Kodera, a déclaré aux journalistes que, dans un souci de durabilité, il est préférable que les voitures soient « utilisées pendant longtemps dans un état sain et qu’elles soient finalement collectées et recyclées ».
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