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Selon AI, la fermeture de son site Web en russe montre le Kremlin « ne supporte pas la vérité » à propos de l’Ukraine

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Fichier - Drapeau de la Russie.


Fichier – Drapeau de la Russie. – Jan Woitas/dpa-Zentralbild/dpa – Archives

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Paris :, le 11 mars. (EUROPE PRESS) –

L’ONG Amnesty International (AI) a déploré ce vendredi la fermeture de son site internet en russe, arguant que cette mesure montre que le Kremlin « ne supporte pas la vérité sur l’horreur » qu’il a causé en Ukraine.

La directrice d’AI pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, Marie Struthers, a accusé le blocage du site Web de l’agence en russe dans le « agression » du Kremlin à la liberté d’expression après l’invasion de l’Ukraine et a eu un impact sur les citoyens russes « Vous avez le droit de rechercher, de recevoir et de transmettre des informations et des idées de toutes sortes et de toutes les sources disponibles. ».

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« Avec le blocage du site Web d’AI en russe, qui s’est accompagné de la fermeture d’autres organisations de défense des droits de l’homme, de médias indépendants et de réseaux sociaux, le Kremlin montre qu’il ne peut pas supporter la vérité sur l’horreur qu’il a causée en Ukraine »a indiqué.

Ainsi, Struthers a souligné qu’il s’agissait de la dernière tentative des autorités russes pour « supprimer des informations » sur d’éventuels crimes de guerre lors de l’invasion de l’Ukraine et « cache le » aux internautes du pays eurasien.

Pour cette raison, il a demandé à Moscou « déverrouiller immédiatement » son site Web en russe et « permettre aux gens de décider librement à quelles sources d’information ils veulent accéder ».

Le régulateur russe des médias, Roskomnadzor, a décidé ce vendredi de bloquer le site Internet en langue russe d’AI, ainsi que celui du mouvement de défense des droits humains Golos et de deux médias indépendants, Colta et Vazhnye Istorii.

Roskomnadzor a expliqué dans des déclarations à l’agence de presse russe Interfax que la fermeture de ces sites s’est produite parce qu’ils ont publié « faux » sur ce qui s’est passé en Ukraine et a précisé que c’est le bureau du procureur russe qui a demandé le blocage de ces sites.

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« Ces sites ont systématiquement publié des informations non fiables et socialement significatives sur l’opération militaire spéciale menée par les forces armées russes », a souligné. Ainsi, il a répertorié, par exemple, « les méthodes de conduite des opérations de combat, les pertes des forces armées, les pertes parmi la population civile et les informations qui appellent à la participation des citoyens à des événements massifs »faisant référence aux protestations contre l’invasion de la Russie par l’Ukraine.

Au cours des trois dernières semaines, les autorités russes ont réprimé le journalisme indépendant, les manifestations anti-invasion et toutes les voix opposées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment en interdisant l’utilisation de termes tels que « guerre » ou « invasion ».