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Plus de 100 000 signatures recueillies en deux jours pour exiger du Kremlin le limogeage du dirigeant tchétchène Ramzan Kadirov

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Paris :, le 8 février (Cinktank.com) –

Une initiative visant à obtenir la destitution du président de la République russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a réussi à recueillir plus de 100 000 signatures en deux jours pour demander au Kremlin sa destitution.

Kadirov est actuellement au centre de plusieurs polémiques, notamment pour les menaces proférées contre plusieurs journalistes et militants des droits de l’homme.

La pétition a été lancée dimanche par Ilia Yashin, un ancien député de l’opposition, et y déclare que Kadirov a transformé la région en un « État séparé », bien qu' »il ne soit pas digne d’occuper un poste et ne devrait pas être un fonctionnaire ». Ainsi, il a demandé au président, Vladimir Poutine, de signer un décret qui entraîne sa destitution, selon les informations du journal ‘The Moscow Times’.

Ce mardi après-midi quelque 120 000 signatures avaient déjà été enregistrées, comme il l’a assuré. Cependant, les analystes et les experts ont exprimé leur « scepticisme » quant à la possibilité que l’initiative atteigne réellement son objectif.

Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a exclu que le gouvernement ait l’intention d’analyser la demande car le « vote impersonnel » peut être influencé par des bots. Kadirov est revenu sur le devant de la scène après que les forces de sécurité tchétchènes ont arrêté la mère de l’activiste Abubakar Yangulbaev dans l’ouest de la Russie et l’ont forcée à retourner dans la région.

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Peu de temps après, le député russe Adam Delimjanov, un allié de Kadirov, a menacé de « dire la tête » à la famille de l’avocat et militant dans des déclarations controversées qui ont été diffusées dans une vidéo sur Instagram.

En revanche, il a menacé plusieurs journalistes des médias indépendants Dozhd et Novaya Gazeta, qu’il a qualifiés de « terroristes » avant d’assurer qu’il les « détruirait ».