(Fourni par Tennis World USA)
Le deuxième « major » de la saison est déjà là. Le PGA Championship, qui se déroule cette année à Oak Hill (Rochester, New York), a apporté une bonne nouvelle au golf espagnol, à savoir qu’à cette occasion, l' »Armada » sera composée de quatre membres, soit un de plus que lors du dernier Augusta Masters, même si l’un des joueurs les plus emblématiques et importants que notre golf ait produit manquera particulièrement à l’appel.
Cette absence est celle de Sergio García, qui n’a plus d’exemption pour pouvoir participer à un grand tournoi comme le PGA Championship. Historiquement, le Borriolais n’a jamais eu de problème pour participer au tournoi, que ce soit par le biais de son classement mondial (il est aujourd’hui à 200) ou de ses mérites dans d’autres épreuves.
Sa victoire à Augusta en 2017 lui a donné cinq ans avec le droit de jouer le grand tournoi organisé par le PGA Tour.
Sergio Garcia, déclarations
Une fois qu’il a passé cette période et que son passage à LIV l’a empêché d’ajouter des points au classement mondial – bien qu’il soit venu jouer quelques épreuves de l’Asian Tour qui comptent -, Sergio a été écarté d’un « pour la première fois » majeur depuis 1999, sans compter le Masters 2020 qu’il n’a pas pu jouer en raison d’une contamination par le virus juste avant cette édition qui s’est déroulée en novembre à huis clos.
Dans le chapitre des absences nationales, il y a aussi celle de Jorge Campillo, qui n’est pas à Oak Hill mais qui avait la possibilité d’être invité puisqu’il est numéro 125 au classement mondial. Les seuls grands champions des 10 dernières années qui ne seront pas présents au PGA Championship sont Sergio García (Masters 2017), Henrik Stenson (British Open 2016) et Bubba Watson (Masters 2014), tous avec LIV Golf.
Martin Kaymer, vainqueur en 2010 et également membre de LIV, est absent ces jours-ci, tout comme le dernier joueur à avoir remporté le PGA Championship à Oak Hill en 2013, Jason Dufner. Parmi les Espagnols qui seront présents, il ne fait aucun doute que le meilleur atout de l' »Armada » est Jon Rahm, qui sera accompagné dans le champ mythique de la Ryder Cup 1995 par Pablo Larrazábal, Adri Arnaus et Adrián Otaegui.
Le « León de Barrika » arrive comme numéro 1 mondial, bien qu’il soit à nouveau en concurrence avec Scottie Scheffler. On ne peut pas en dire plus sur le golfeur basque, qui a pour défi de remporter le tournoi dans lequel un Espagnol n’a jamais triomphé.
Rahmbo » est arrivé deuxième à Vidanta lors de l’Open de Mexico et a passé une semaine à la maison avant de se rendre à Rochester. L’autre joueur espagnol qui arrive au bon moment est Pablo Larrazábal. Le Catalan a gagné en Corée (tournoi du DP World Tour) et a accumulé trois victoires en un peu plus d’un an.
Le natif de Barcelone peut trouver un bon allié dans les fairways étroits d’Oak Hill, car Pablo est l’un de ceux qui se caractérisent plus par la précision au départ que par la puissance. A 40 ans, Larrazábal est conscient que la tâche est chaque jour plus compliquée face aux « frappeurs », mais c’est sur ce type de terrain qu’il peut tirer le meilleur parti de ses qualités.
Il est 70ème au classement. Adrián Otaegui est actuellement classé 93ème au niveau mondial et, bien qu’en 2023 il n’ait pas été en mesure de réaliser de grandes performances, son deuxième semestre 2022 a été extraordinaire, soulignant son grand triomphe à Valderrama, où il a démontré le type de joueur qu’il peut devenir lorsque la semaine est propice.
El Pirata » a non seulement battu le record du tournoi sur le terrain historique de San Roque, mais il a également participé à l’un des tournois les plus compliqués d’Europe à un niveau qui lui donnerait des options dans n’importe quel « majeur », même si la pression n’est pas la même…
Otaegui a connu des jours magiques avec le putt et a continué à enchaîner les bons résultats après le Masters d’Andalousie. Il arrive après avoir terminé 40ème à l’Open d’Italie et 15ème au Soudal Open. Adri Arnaus n’a pas encore trouvé la clé de la régularité, mais rappelons qu’il a été le meilleur Espagnol du PGA Championship l’an dernier (30e).
Oui, il est vrai que le Catalan manque de régularité, lui qui a enchaîné trois cuts manqués consécutifs, mais il faut reconnaître qu’il a eu des performances très brillantes comme en finale du DP World Tour -neuvième-, au Desert Classic (dixième troisième), au Ras Al Khaima (sixième) ou au SDC Championship (deuxième).
Lorsque son golf émerge, il montre qu’il est un joueur de niveau PGA Tour et chaque jour il est un peu plus proche de faire un trou dans la « grande ligue ». Il occupe la 88ème position dans le classement.