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Novak Djokovic : C’est normal d’être malade, s’ouvrir n’est pas un signe de faiblesse

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Novak Djokovic estime que le fait de s’ouvrir sur ses difficultés personnelles est un geste fort et certainement « pas un signe de faiblesse ». Ces dernières années, l’accent a été mis sur l’importance d’une bonne santé mentale et du bien-être des athlètes.

Lors de sa conférence de presse avant le Masters de Rome, Djokovic a expliqué que les périodes difficiles et les coups durs sont le lot de tout le monde. « Je pense qu’il est important de comprendre que nous sommes tous des êtres humains et que nous traversons tous nos propres difficultés, défis et obstacles.

Il n’y a pas de mal non plus à ne pas aller bien. J’ai vu cette citation quelque part. Je pense que c’est une façon très simple d’exprimer la grande sagesse de la vie. Nous disons tous aujourd’hui qu’il faut être très fort, qu’il faut toujours être au mieux de sa forme.

Lorsque vous traversez des difficultés, surtout en tant qu’homme, vous serez jugé et critiqué pour avoir exprimé ce que vous ressentez, ce que vous voulez partager, parce que vous ne pouvez pas être faible. C’est un signe de faiblesse. En fait, je pense que c’est le contraire.

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C’est un grand sentiment de libération quand on pleure, quand on laisse aller les choses, quand on exprime ses émotions », a déclaré Djokovic, selon le site Internet du Rome Masters.

Djokovic sur le fait de sortir d’une période difficile.

Il n’est pas rare qu’un athlète professionnel soit victime d’épuisement professionnel à notre époque.

Djokovic, qui fêtera ses 36 ans le 22 mai, a réussi à rester motivé et au sommet du tennis pendant longtemps. Lorsque les choses deviennent difficiles, Djokovic pense qu’il faut revenir à l’essentiel et se rappeler pourquoi on s’est lancé dans cette aventure.

« Je pense que la plupart des gens peuvent comprendre cela, parce que je ne connais personne qui soit parfait, qui ne traverse pas de difficultés dans la vie, mentalement ou émotionnellement. Nous passons tous par là, quelle que soit notre profession, notre niveau, notre réussite, notre rôle social.

Il y a beaucoup d’étiquettes, beaucoup de choses différentes. Je pense qu’il est important de revenir à l’essentiel et de comprendre pourquoi vous avez commencé à faire ce que vous faites, c’est-à-dire, dans mon cas, le tennis et le sport professionnel que j’ai toujours rêvé de pratiquer », a expliqué Djokovic.

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Novak Djokovic est l’un des plus grands sportifs de l’histoire, et pas seulement au tennis, un athlète qui concourt au plus haut niveau depuis plus de dix ans et demi et qui a prouvé qu’il était l’un des plus forts mentalement.