Le géant des baskets Nike a poursuivi le revendeur en ligne StockX devant le tribunal fédéral de New York, jeudi, pour avoir vendu des images non autorisées de chaussures Nike, marquant ainsi le dernier procès en date concernant des actifs numériques connus sous le nom de jetons non fongibles.
Nike a déclaré que les NFT de StockX enfreignent ses marques et sont susceptibles de créer une confusion chez les consommateurs. L’action en justice demandait des dommages-intérêts non spécifiés et une ordonnance bloquant leurs ventes.
La société StockX, basée à Detroit, une plateforme de revente de baskets, de sacs à main et d’autres biens, a été évaluée à plus de 3,8 milliards de dollars l’année dernière.
Un représentant de la société n’a pas répondu à une demande de commentaire, pas plus que Nike ou ses avocats.
Nike a déclaré que StockX a commencé le mois dernier à vendre des NFT non autorisés de ses baskets, en disant aux acheteurs qu’ils seraient en mesure d’échanger les jetons contre des versions physiques des chaussures « dans un avenir proche ».
Nike a déclaré qu’elle lancerait « un certain nombre de produits virtuels » dans le courant du mois en collaboration avec le studio d’art numérique RTFKT, qu’elle a acquis en décembre.
La popularité des NFT a récemment explosé et des procès les concernant ont commencé à être intentés devant les tribunaux américains. Miramax a poursuivi le réalisateur Quentin Tarantino en novembre en raison de son projet de mettre aux enchères les NFT liés au film « Pulp Fiction » de 1994, qu’il a réalisé et que le studio a distribué.
Le mois dernier, Hermès a intenté un procès à l’artiste Mason Rothschild pour ses « MetaBirkin », des sacs Birkin de la société française.
(Édition : Stephen Coates)
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