Paris, Mar. 11. (Cinktank.com) –
Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a imputé vendredi le meurtre de César Valencia, maire de la municipalité d’Aguililla dans le Michoacán, aux « tensions du crime organisé ».
Lors de sa conférence de presse quotidienne, le dirigeant mexicain a déploré le meurtre de Valencia, tout en assurant que le problème des homicides n’est plus « une question nationale », mais se concentre dans cinq ou six États.
« J’étais dans cette région, je travaillais avec des programmes sociaux, je m’occupais des jeunes, je me suis rendu à Aguililla et des progrès sont faits (…) ils s’inscrivent dans des programmes d’aide sociale, mais il y a encore des tensions et c’est pour cela que le meurtre d’hier a eu lieu », a-t-il déclaré, selon le journal « Milenio ».
Selon les chiffres fournis par M. Lopez Obrador, cinq ou six États mexicains, dont le Michoacán et le Guanajuato, concentrent 50 % des homicides commis quotidiennement dans le pays. Il a toutefois souligné qu’entre douze et quinze États ne connaissent aucun meurtre par jour.
M. Valencia, du Parti écologiste vert du Mexique (PVEM), a été abattu alors qu’il se trouvait dans son véhicule, jeudi. Il a remporté les élections du 6 juin, qui ont été précédées par l’une des campagnes électorales les plus violentes de l’histoire du Mexique.
Près de 90 hommes politiques ont été tués alors que des groupes armés et le crime organisé, traditionnellement de mèche avec les autorités, se battaient pour leur part du gâteau du pouvoir dans ce pays d’Amérique du Nord.
