BRUXELLES, le 1er février (EUROPE PRESS) –
L’Union européenne écarte pour l’instant la suite des Etats-Unis, qui ont ordonné ce lundi aux proches des employés de son ambassade en Biélorussie de quitter le pays en raison du déploiement militaire russe à la frontière avec l’Ukraine.
Comme en Ukraine, où les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont autorisé le personnel non essentiel à quitter leurs ambassades, l’UE ne considère pas que la situation à Minsk nécessite cette mesure.
« Nous suivons de près la situation. Pour le moment, nous ne voyons aucune raison de modifier la présence diplomatique de l’UE à Minsk. En tout cas, nous poursuivons des contacts réguliers avec les États-Unis », a déclaré une porte-parole de l’UE à Europe Press.
Washington a ordonné le départ des membres de la famille du personnel de l’ambassade en marge d’un autre avis aux voyageurs demandant à ses citoyens américains de ne pas se rendre en Biélorussie en raison du « renforcement de l’armée russe » le long de la frontière ukrainienne. .
Le retrait du personnel d’Ukraine a été l’un des premiers signes de division entre les alliés de l’OTAN dans leur réponse à la Russie. La mesure est prématurée aux yeux des Européens et le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a demandé de « ne pas dramatiser » la question, dans un avertissement pour ne pas tomber dans la « guerre des nerfs » que Moscou entend installer en pleine menace d’invasion de l’Ukraine.