BRUXELLES, le 1er février (EUROPE PRESS) –
L’Union européenne a défendu ce mardi le rapport préparé par Amnesty International qui accuse le gouvernement israélien d’avoir commis des crimes d’apartheid contre la population palestinienne et a indiqué qu’elle continuerait à surveiller la situation en Israël et dans les territoires occupés.
Après que le rapport de l’ONG a dénoncé ces violations des droits et exhorté la Cour pénale internationale (CPI) à agir, ce à quoi les autorités israéliennes ont répondu de front, le porte-parole des Affaires étrangères de l’UE, Peter Stano, a assuré que la diplomatie communautaire remettait le rapport « toute l’attention requise ».
« Comme nous le faisons avec d’autres acteurs et agences qui suivent ces questions », a déclaré Stano à propos du rapport d’Amnesty. « L’UE et les États membres continueront de suivre de près l’évolution des événements sur le terrain », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse depuis Bruxelles.
Ainsi, il a rappelé que le respect du droit international et humanitaire par les acteurs de la région est « une pierre angulaire » pour la sécurité et la paix au Moyen-Orient.
FORTES ATTAQUES CONTRE TEL AVIV
Le rapport d’Amnesty International a été vivement critiqué par Tel-Aviv, affirmant qu’il contient de « fausses accusations », qu’il est « antisémite » et qu’il comprend « des mensonges recyclés, des incohérences et des affirmations sans fondement ».
Selon Israël, Amnesty, le rapport est « faux » et alimente « des organisations haineuses anti-israéliennes bien connues ». « Le rapport nie le droit à l’existence de l’État d’Israël en tant qu’État-nation du peuple juif. Son langage extrémiste et sa distorsion du contexte historique ont été conçus pour diaboliser Israël et alimenter le feu de l’antisémitisme », a déclaré le Foreign Office. Le ministère a répondu sans ambages. Israélien.