Paris :, 8 févr. (Cinktank.com) –
Le bureau des Nations unies pour les droits de l’homme a de nouveau exprimé mardi son inquiétude quant à la situation des femmes activistes qui ont été « détenues ou kidnappées » à Kaboul après avoir participé à des manifestations et a exigé des Talibans une « enquête transparente » sur ces cas.
Le 19 janvier, trois jours après une manifestation pour les droits des femmes dans la capitale afghane, les militants Parwana Ibrahim Jil Tamana Paryani et plusieurs membres de leur famille ont disparu. Ces cas, qui avaient déjà été dénoncés par le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, ont été rejoints ce mois-ci par ceux de Mursal Ayar et de Zahra Mohammadi.
« Nous n’avons aucune information sur leur localisation », a déploré la porte-parole du Haut-Commissaire, Liz Throssell, dans un communiqué où le bureau dirigé par l’ancienne présidente Michelle Bachelet s’adresse une nouvelle fois expressément aux « autorités de fait », dans une allusion voilée aux talibans.
Plus précisément, elle demande une « enquête efficace et transparente », tout en exigeant la « libération immédiate de toutes les femmes disparues et le respect de leur « intégrité physique et mentale ».
Le respect des droits des femmes a été l’une des demandes les plus répétées ces derniers mois par les organisations de défense des droits de l’homme. Les talibans, qui n’ont inclus aucune femme dans leur cabinet provisoire, ont une nouvelle fois encouragé la ségrégation des sexes dans l’éducation, entre autres revers.
