Impose à nouveau les masques à l’étranger et réduit la validité du passeport COVID à six mois
Paris :, 23 déc. (Cinktank.com) –
Le gouvernement italien a convenu ce jeudi d’une batterie de nouvelles mesures pour contenir l’expansion de la variante omicron du coronavirus, notamment le retour des masques dans les espaces ouverts et la réduction de la validité du passeport COVID, le jour où le pays a enregistré les pires données de contagion de toute la pandémie, plus de 44 500.
Le Premier ministre Mario Draghi a rencontré dans la matinée certains membres de l’Exécutif pour se mettre d’accord sur le cadre général des restrictions qui seront en vigueur à Noël, à l’heure où les infections continuent d’augmenter en Italie.
Les autorités sanitaires ont notifié ce jeudi 44 595 nouveaux cas de COVID-19, un chiffre sans précédent depuis le début de la pandémie et qui comprend environ 13 000 positifs dans la région de Lombardie, dont la capitale est Milan. De plus, les données mondiales sur les décès ont été mises à jour avec 168 décès supplémentaires.
Concernant les masques, ils seront à nouveau obligatoires à l’étranger, tandis qu’un FFP2 sera exigé dans les lieux fermés comme les cinémas, les théâtres et les installations sportives, ainsi que dans les transports. L’exécutif débat également de l’opportunité de limiter les prix des masques FFP2 maintenant qu’il veut promouvoir leur utilisation, selon la télévision publique.
Les grandes fêtes publiques seront interdites jusqu’au 31 janvier tandis que la participation aux soirées du Nouvel An en discothèque sera conditionnée à la personne ayant reçu une dose de rappel du vaccin COVID-19 ou présentant un test négatif.
L’exécutif dirigé par Draghi veut aussi accélérer la campagne de vaccination et pour recevoir la dose de rappel il suffira que quatre mois se soient écoulés depuis la précédente injection, au lieu de cinq. Le passeport COVID, clé d’accès à un grand nombre de sites en Italie, ne sera valable que six mois, soit trois de moins que jusqu’à présent.
Draghi a reconnu mercredi que l’apparition de la variante omicron avait fait entrer la pandémie dans une « nouvelle phase », bien qu’il ait exclu l’adoption de mesures aussi drastiques que lors de la première vague d’infections, lorsqu’un verrouillage de masse a été approuvé. Il n’y a pas non plus de limites aux réunions de famille de ces fêtes, comme ce fut le cas en 2020.