La collecte de fonds risque d’être momentanément plus difficile pour les jeunes entreprises financières d’Amérique latine, car la perspective de taux d’intérêt plus élevés a réduit l’appétit des investisseurs pour les actifs plus risqués, ont déclaré les directeurs financiers à la conférence Reuters Next.
Les panélistes ont déclaré que les investisseurs demanderont davantage d’indications de rentabilité avant d’injecter de l’argent dans les fintechs de la région.
« Les projets feront l’objet d’un examen plus approfondi, notamment en ce qui concerne les perspectives d’activité réelle, l’économie unitaire, le chemin vers la rentabilité et la manière dont nous gérons réellement l’entreprise », a déclaré Mariano Carranza, directeur financier de la fintech mexicaine de paiement Clip.
Les startups latinos, principalement les fintechs, ont levé 14,8 milliards de dollars d’argent frais au cours des neuf premiers mois de cette année, soit un bond de 174 % depuis l’année dernière, selon CBInsights.
Toutefois, des signes indiquant que les investisseurs sont plus prudents sont apparus récemment. En début de semaine, Nubank, la plus grande fintech d’Amérique latine, a été contrainte de réduire de 20 % la valeur prévue pour son introduction en bourse, pour la ramener à environ 40 milliards de dollars, après avoir été confrontée à une faible demande de la part des investisseurs.
Caldeira a déclaré que les 5,5 milliards de reais (971,94 millions de dollars) levés par Inter lors d’une offre d’actions et de dépôts de clients l’aideront à traverser une période potentiellement plus difficile pour la levée de capitaux.
Clip a également levé 250 millions de dollars auprès du SoftBank Latin America Fund et de Viking Global Investors LP en juillet.
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