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Les États-Unis sanctionnent la Force Quds de l’Iran pour avoir financé les Huthis.

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Paris, 23 févr. (Cinktank.com) –

Le département du Trésor américain a pris mercredi de nouvelles sanctions à l’encontre d’un réseau présumé de soutien aux rebelles huthis, dirigé notamment par la Force Quds des gardiens de la révolution iranienne, pour financer la guerre contre le gouvernement internationalement reconnu du Yémen.

L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Trésor américain affirme que ce réseau présumé a transféré des « dizaines de millions de dollars » au Yémen par le biais d’un réseau international complexe d’intermédiaires, dont le « financier huthi » Said al-Jamal.

« Malgré les appels persistants à la paix de la communauté internationale, les Huthis poursuivent leur campagne destructrice à l’intérieur du Yémen et ont lancé à plusieurs reprises des missiles et des drones qui ont frappé des infrastructures civiles, faisant des victimes civiles », indique la déclaration de l’OFAC.

Pour sa part, le secrétaire adjoint du Bureau du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian E. Nelson, a accusé les rebelles huthis d’avoir ignoré « les appels à négocier la fin de ce conflit dévastateur », alors que « des millions de Yéménites restent déplacés et affamés ».

« Les États-Unis continuent de travailler avec leurs alliés dans la région pour agir de manière décisive contre ceux qui cherchent à prolonger cette guerre pour leurs propres ambitions. Les dirigeants huthis doivent mettre fin à leur campagne de violence et négocier de bonne foi pour mettre fin au conflit », a déclaré M. Nelson.

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La déclaration de l’OFAC rappelle que la Force iranienne Quds a été sanctionnée à plusieurs reprises depuis 2007 pour avoir soutenu le parti de la milice chiite Hezbollah, le Jihad islamique palestinien et « d’autres groupes terroristes » au Liban.

Dans le cas d’al-Jamal, Washington affirme que les « dizaines de millions de dollars » de bénéfices de son réseau, qui vend des produits de base et des dérivés du pétrole dans tout le Moyen-Orient et dans certaines régions d’Afrique et d’Asie, alimentent les coffres des forces huthies, qui ont des liens avec les Émirats arabes unis, la Grèce, la Suède, la Turquie et les États-Unis eux-mêmes.

Ces sanctions impliquent le blocage de tous les avoirs et intérêts des personnes physiques ou morales visées relevant de la juridiction des États-Unis, tandis que les autres personnes se trouvant sur le territoire américain ont l’interdiction de commercer et d’interagir économiquement avec elles.

À son tour, toute entité détenue, directement ou indirectement, à 50 % ou plus par ces personnes est bloquée, sauf autorisation spécifique de l’OFAC. Les entités financières étrangères qui commercent sciemment avec eux s’exposent également à des sanctions qui pourraient mettre en péril leurs biens, leurs actifs ou leurs activités aux États-Unis.

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La guerre au Yémen oppose le gouvernement internationalement reconnu, dirigé par le président Abdo Rabbu Mansur Hadi et soutenu par une coalition internationale, aux insurgés, qui contrôlent la capitale, Sanaa.

Le conflit s’est intensifié sur plusieurs fronts ces derniers mois, malgré les efforts de médiation internationaux, dans une guerre qui a provoqué ce qui est la plus grande crise humanitaire du monde.

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