WASHINGTON, 5 fév. (DPA/EP) –
Les États-Unis ont rétabli une dérogation aux sanctions qui permet aux pays de coopérer avec l’Iran sur des projets nucléaires civils, avant une phase cruciale des négociations visant à rétablir le pacte nucléaire iranien, a déclaré vendredi un haut responsable du département d’État américain.
Cette mesure, qui revient sur une décision prise par l’administration Trump, vise à faciliter les « discussions techniques » avec les partenaires internationaux, a précisé le responsable.
Les Etats-Unis ont toutefois tenu à préciser que cette exemption de sanctions à l’égard de l’Iran ne signifie pas que la signature du pacte nucléaire est proche, ni qu’il s’agit d’une « concession à l’Iran ».
L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, collectivement connues sous le nom de E3, ont servi de médiateurs, avec la Russie et la Chine, entre l’Iran et les États-Unis pour tenter de sauver l’accord nucléaire de 2015 avec Téhéran.
Des mois de pourparlers à Vienne ont eu pour objectif de parvenir à un accord visant à restreindre le programme nucléaire du pays du Moyen-Orient en échange d’une levée des sanctions américaines. L’objectif ultime est d’empêcher l’Iran de développer ses propres armes nucléaires.
Les négociations à Vienne ont été interrompues à la fin du mois de janvier de cette année afin que les diplomates puissent rentrer chez eux pour des consultations. Ce devrait être la dernière étape des négociations.
L’allègement des sanctions vise à encourager l’Iran à se conformer à nouveau à l’accord. La décision de vendredi lève les sanctions contre d’autres pays et entreprises internationales liées aux activités nucléaires civiles de l’Iran.
Washington s’est retiré de l’accord en 2018 sous l’ancien président Donald Trump et a imposé des sanctions économiques, après quoi Téhéran a commencé à produire de l’uranium de qualité quasi militaire.
