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Les dirigeants de l’UE échelonnent leurs sanctions contre la Russie et réservent des mesures pour plus tard

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Réunion du Conseil européen pour faire face au conflit ukrainien à Bruxelles


Réunion du Conseil européen pour faire face au conflit ukrainien à Bruxelles – Dario Pignatelli/Conseil de l’UE/dpa

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BRUXELLES, 25 (EUROPE PRESS)

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont choisi ce jeudi d’échelonner les sanctions contre la Russie et de discuter de mesures supplémentaires en fonction de l’évolution des événements en Ukraine, qui subit depuis jeudi une invasion militaire ordonnée par le président russe, Vladimir Poutine. .

Lors du sommet extraordinaire de ce jeudi, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord sur la première réponse à l’agression russe, défendant qu’il s’agit de mesures « massives » et sans précédent, qui incluent des restrictions sur les banques, l’énergie, les finances, les exportations, les transports et la politique de sécurité des visas. , mais n’envisage pas de mesures telles que la suppression de la Russie du système de communication pour les transactions financières SWIFT ou le blocage de l’approvisionnement en énergie.

L’objectif a été de répondre rapidement et de manière unifiée au pouls de Poutine, en s’accordant sur une série de sanctions qui ont fait l’unanimité des Vingt-sept, tout en laissant de côté la demande de pays comme la Belgique, la Pologne ou les pays baltes, qui demandé avant le sommet d’aller plus loin en réponse.

Lors d’une conférence de presse après le sommet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que la série de sanctions comprend le blocage de 70 % du système bancaire russe et des entreprises publiques du marché des capitaux, ce qui entraînera une hausse de l’inflation et entravera la croissance économique.

Les sanctions s’attaqueront aux dépôts des élites russes en Europe et au transfert de technologie pour raffiner le pétrole, ce qui causera un coup dur dans un secteur qui a obtenu 24 000 millions d’exportations en 2019. Aussi les opérations de certaines compagnies aériennes russes et les visas aux hommes d’affaires et Les politiciens russes seront bloqués, a-t-il révélé.

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Selon le conservateur allemand, l’agression russe « marque le début d’une époque ». « Poutine essaie d’assujettir un pays ami de l’UE et veut redessiner les cartes par la force. Il doit échouer », a-t-il prévenu.

Lors de la réunion, qui s’est déroulée sans dispositifs électroniques pour éviter les interférences, les dirigeants des Vingt-Sept ont exploré de nouvelles mesures pour sanctionner les oligarques qui financent le régime russe, ainsi que la possibilité de retirer la Russie du système SWIFT, mais pour l’instant l’UE est de réserver ces options pour les futures séries de sanctions.

En ce qui concerne la question de l’approvisionnement énergétique, le président du Conseil européen, Charles Michel, a indiqué que la question a été discutée en profondeur par les dirigeants européens et que la nécessité d’accroître la souveraineté énergétique a été soulignée, avançant sur l’agenda « vert » proposé par Bruxelles.

APPROCHE GRADUELLE DE L’AGRESSION RUSSE

Ainsi, les dirigeants européens ont adopté une « approche progressive », privilégiant une réaction rapide à l’agression de Moscou, qui ce jeudi a réalisé les pires prévisions en lançant une invasion à grande échelle contre le pays voisin. À Bruxelles, ils soulignent que les mesures arrivent dans les premières 24 heures depuis le début de l’offensive russe avec des bombardements et une présence terrestre dans différentes parties du pays.

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Pour sa part, le président français Emmanuel Macron, qui a fait la médiation avec Poutine ces dernières semaines pour éviter le conflit, a déploré que le président russe ait décidé de « lancer la guerre alors que la paix pouvait être négociée ». Dans tous les cas, il a déclaré qu’il était important de garder les canaux ouverts pour parvenir à un cessez-le-feu le plus tôt possible.

A l’issue de la rencontre, le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, a souligné que les dirigeants avaient pu s’entendre sur un « énorme » train de sanctions, même s’il a admis que « certains » des partenaires estiment que « ce n’est pas assez ». En tout cas, il a insisté sur l’importance des sanctions convenues et averti qu' »il n’est pas exclu que des travaux commencent sur un troisième paquet » de mesures.

Sur les divergences entre les partenaires concernant les sanctions excluant la Russie du système SWIFT, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a confirmé que plusieurs dirigeants avaient soulevé ce point mais lors de la réunion, les dirigeants ont conclu qu' »il fallait plus de travail pour analyser ce qui se passe si la Russie est déconnectée ».

Au début de la réunion, les dirigeants de l’UE se sont entretenus par vidéoconférence avec le président ukrainien, Volodimir Zelenski, pendant 20 minutes, au cours desquelles il a pu expliquer la gravité de la situation dans le pays. Zelensky a exigé que les dirigeants de l’UE excluent la Russie du mécanisme SWIFT, qui facilite les transactions financières, et embargo sur le commerce du pétrole et du gaz.


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