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Le négociateur en chef du Liban met en garde contre des « difficultés » dans les négociations avec le FMI en raison de l’absence de réunions du gouvernement.

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Il s’attend à ce qu’une « délégation plus importante » se rende dans le pays en janvier pour discuter du « programme de relance ».

Paris :, 10 déc. (Cinktank.com) –

Le vice-premier ministre libanais, Saadé Shami, a prévenu que les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) pour convenir d’un plan de sauvetage connaîtront des « difficultés » si le gouvernement continue à ne pas tenir de réunions en raison de la crise politique.

« Si le gouvernement ne se réunit pas, il y aura des difficultés à négocier avec le FMI », a déclaré Shami, soulignant que « l’approbation du cabinet est nécessaire pour mettre en œuvre le plan du FMI », selon le portail d’information libanais Naharnet.

En ce sens, il a révélé que les parties sont parvenues à un accord préliminaire sur les chiffres et a ajouté qu' »elles étudient encore les moyens de combler le trou » au niveau économique, au milieu de la grave crise dans laquelle est plongé le pays asiatique.

M. Shami a confirmé qu’une délégation du FMI a déjà rencontré des responsables libanais et espère qu’une « délégation plus importante » se rendra dans le pays en janvier pour « discuter des détails du programme de redressement ».

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Le gouvernement libanais a annoncé fin septembre la formation d’une équipe de négociation avec le FMI, dirigée par Shami lui-même, une des exigences de la communauté internationale pour les pourparlers sur un plan de sauvetage économique.

Le Liban traverse une profonde crise économique et sociale qui a entraîné une augmentation du prix des produits de base, ce qui pousse une partie de la population sous le seuil de pauvreté.

Le pays souffre également de problèmes d’approvisionnement en énergie en raison d’un manque de carburant dû à la crise, exacerbé par les explosions d’août 2020 dans le port de la capitale Beyrouth et la pandémie de coronavirus.

La Banque mondiale a déclaré en juin que la crise économique du Liban est l’une des pires enregistrées au niveau mondial depuis le milieu du XIXe siècle, avec une chute drastique d’environ 40 % du PIB par habitant depuis 2018.