Paris, 1er avr. (Cinktank.com) –
Le conseiller présidentiel et gendre de l’ancien président américain Donald Trump, Jared Kushner, a comparu virtuellement pendant plus de six heures jeudi devant la commission de la Chambre des représentants qui enquête sur l’assaut du Capitole.
Elaine Luria, démocrate de Virginie et membre du comité, a déclaré que M. Kushner « a pu fournir volontairement des informations » pour faire avancer l’affaire, une assignation qu’elle a qualifiée de « précieuse », comme le rapporte NBC.
La directrice de la communication de la Maison Blanche, Kate Bedingfield, a déclaré mercredi que l’intention de l’administration Biden était « de ne pas faire valoir le privilège exécutif » contre le gendre de l’ancien président Trump.
Cette semaine, la commission a également envisagé d’assigner à comparaître les enregistrements téléphoniques personnels de l’ancien président Donald Trump pour aider à combler un vide de plus de sept heures dans les enregistrements téléphoniques de la Maison Blanche pendant l’insurrection.
« Tout cela est en discussion », a confirmé mercredi le président de la commission, le représentant démocrate Bennie Thompson, assurant qu’il y a « d’autres options », sans toutefois donner plus de détails, comme l’a indiqué Bloomberg.
Plusieurs médias américains ont rapporté que la commission a obtenu des documents des Archives nationales qui montreraient que les appels de l’ancien président n’ont pas été enregistrés de 11 h 17 à 18 h 54, heure locale, le jour de l’insurrection.
Pendant cette période, M. Trump aurait parlé au téléphone avec le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, et le sénateur de l’Alabama, Tommy Tuberville, comme l’explique NBC News.
La représentante démocrate Stephanie Murphy, membre de la commission, a déclaré à CNN que « si un témoin n’est pas disposé à coopérer avec nous ou s’il y a des lacunes dans la documentation que nous avons reçue, nous obtiendrons ces informations d’une autre manière ». En ce sens, elle a assuré que « ce n’était pas des conversations à sens unique ».
