Le fabricant américain de véhicules électriques commerciaux Electric Last Mile Solutions Inc (ELMS) a déclaré dimanche qu’il envisageait de se placer sous la protection du chapitre 7 de la loi sur les faillites, après un examen de ses produits et de ses plans de commercialisation. Cette décision intervient après que la société basée à Troy, dans le Michigan, a révélé qu’elle faisait l’objet d’une enquête de la part de la Commission américaine des valeurs mobilières et des changes et qu’elle a retiré toutes ses perspectives commerciales précédemment publiées en mars.
ELMS avait déclaré que la SEC enquêtait sur des questions abordées dans des documents antérieurs, notamment des désaccords avec un cabinet d’expertise comptable et le respect des règles de cotation du Nasdaq. En février, le directeur général de l’époque, Jim Taylor, et le président et fondateur, Jason Luo, ont démissionné à la suite d’une enquête sur leurs achats d’actions.
« L’effet combiné de ces événements, ainsi qu’une enquête en cours de la SEC initiée cette année, ont rendu extrêmement difficile la recherche d’un nouvel auditeur et l’obtention de fonds supplémentaires », a déclaré ELMS dans un communiqué dimanche.
Le fabricant de VE a déjà licencié environ 24 % de son personnel pour se concentrer sur ses activités principales. La société est entrée en bourse en juin 2021 par le biais d’une fusion avec la société de chèques en blanc Forum Merger III Corp.
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