Paris :, 11 (EUROPE PRESSE)
Le parquet russe a proposé de déclarer Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, une « organisation terroriste » et a exigé l’interdiction de ses activités dans le pays pour « diffusion de propagande terroriste » et menace pour la sécurité des citoyens russes.
Le bureau du procureur a ainsi résolu une demande du Parlement russe d’enquêter sur les activités de l’entreprise, accusée par un comité législatif d’appeler à la violence et au meurtre de citoyens russes.
Ainsi, « le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a envoyé une demande au tribunal pour reconnaître Meta Platforms Inc. comme une organisation extrémiste et interdire ses activités sur le territoire de la Fédération de Russie », selon le rapport du procureur. Bureau collecté par TASS.
Le bureau du procureur s’appuie sur deux articles du code pénal qui désignent Meta comme participant à des actes de « propagande terroriste » et « d’incitation à la haine et à l’hostilité avec menace de violence ».
De même, il a directement accusé Meta d’assouplir ses restrictions sur les « contenus haineux » envers les citoyens russes, dans une décision qui « favorise la licéité des activités terroristes » contre la population et le personnel militaire, selon le rapport recueilli par TASS.
Le régulateur russe des communications, Roskomnadzor, a annoncé la semaine dernière qu’il bloquerait l’accès à Facebook sur le territoire russe en réponse à des cas présumés de « discrimination » contre les médias du pays.
« Depuis octobre 2020, 26 cas de discrimination contre les médias et ressources d’information russes par Facebook ont été enregistrés », a indiqué l’agence de régulation dans un communiqué.
META EXPLIQUE SA NOUVELLE POLITIQUE
Pour leur part, de Meta, ils ont expliqué leur politique sur les discours sur leurs réseaux sociaux et ont fait remarquer que ceux-ci sont basés sur « la protection des droits d’expression des personnes comme une forme d’autodéfense ».
À ce stade, le directeur des affaires mondiales de Meta, Nick Clegg, a fait remarquer que si les réglementations habituelles étaient appliquées « sans aucun ajustement » en Ukraine, les publications d’Ukrainiens prônant la résistance contre les « forces militaires envahissantes » seraient éliminées. , quelque chose qui , pour l’entreprise, serait « inacceptable ».
Clegg a expliqué que cette politique ne sera appliquée qu’en Ukraine et a souligné que l’entreprise « n’a rien contre le peuple russe ». « Nous ne tolérerons pas la russophobie ni aucune forme de discrimination, de harcèlement ou de violence envers les Russes sur notre plate-forme », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Enfin, il a souligné que la décision adoptée par Meta est « temporaire » en raison des « circonstances extraordinaires et sans précédent » qui se produisent en Europe de l’Est, et a ajouté que la société gardera la situation « sous surveillance ».