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Paris, 19 mai (Cinktank.comE) –
La présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), Valentina Matviyenko, a déclaré jeudi que la réaction militaire de la Russie à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN sera « proportionnel » y « approprié ».
« Tout d’abord, en termes militaires, la réaction de la Russie sera proportionnelle et appropriée à la présence de l’OTAN sur les territoires de ces deux États, au type d’armes qui sera déployé. »Il a déclaré dans une interview au journal russe « Izvestia », sans préciser le type de mesures militaires que Moscou prendra, comme le rapporte l’agence de presse TASS.
Matviyenko a expliqué que l’entrée de ces pays dans l’OTAN « aura un effet négatif sur » l’état politique de l’Europe et n’en rajoutera pas. « stabilité »comme la Suède et la Finlande sont des pays qui ont démontré « neutralité » neutralité historique, un consensus partagé par tous les pays européens.
Selon l’agence, elle a également fait valoir que cette décision « n’est pas souverain » et qu’il a pris « sous la pression de l’Occident »principalement des États-Unis et des pays qui composent l’Alliance.
« Il se déplace très rapidement. Sur une question aussi sérieuse et importante. Ils n’ont même pas jugé nécessaire d’organiser un référendum pour demander l’avis des citoyens de ces pays. »a déclaré Matviyenko.
« Je suis attristé par le fait qu’une telle décision des deux États puisse entraîner une diminution du volume de notre interaction et de notre coopération. »a-t-il déclaré, ajoutant que « il y aura une occasion de reprendre le dialogue » lorsque le « opération militaire spéciale ».
Malgré les candidatures de la Suède et de la Finlande, les 30 alliés de l’OTAN ne sont pas parvenus à dégager le consensus nécessaire à l’issue de la première réunion du Conseil atlantique, qui a examiné la candidature des pays scandinaves à l’adhésion à l’alliance militaire, ont confirmé des sources alliées à Europa Press.
Les alliés n’ont pas donné leur feu vert à l’ouverture des négociations avec Helsinki et Stockholm en raison des réticences de la Turquie, qui ne semble pas vouloir donner son aval à cet élargissement, comme l’a répété mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a même demandé aux délégations des deux pays nordiques de ne pas se donner la peine d’essayer de les convaincre.
Erdogan reproche à la Suède son refus d’extradition « terroristes »faisant référence aux personnes liées à la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). « Ils ne nous donnent pas de terroristes mais nous demandent de les accepter dans l’OTAN. »a-t-il déclaré dans son discours.
Outre les refus d’extradition, qui s’étendent également aux alliés présumés du religieux Fethullah Gulen – accusé du coup d’État manqué de 2016 – Ankara a reproché aux deux pays nordiques les embargos sur les armes imposés après l’offensive militaire de la Turquie dans le nord de la Syrie.