Paris :, 15 déc. (Cinktank.com) –
La pandémie de COVID-19 s’est traduite pour la région Asie-Pacifique par une augmentation de l’insécurité alimentaire dans la région Asie-Pacifique, où le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 54 millions en 2020, selon les données de l’ONU.
En 2020, la région comptait plus de 375 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire, tandis que plus d’un milliard de personnes n’avaient pas accès à une alimentation adéquate, soit une hausse de près de 150 millions en un an seulement, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Ces dernières années déjà, les progrès en matière d’éradication de la faim dans cette partie du monde avaient marqué le pas, mais la pandémie a fini par « aggraver » tout progrès possible. Bien que l’ONU ne soit pas encore en mesure de quantifier les dégâts sociaux de l’urgence sanitaire, elle considère que la pandémie a eu un « impact sérieux ».
« La situation aurait pu être pire sans la réaction des gouvernements et les impressionnantes mesures de protection sociale qu’ils ont mises en place pendant la crise », ajoute la FAO, qui reconnaît les effets pervers des restrictions de mobilité, de la contraction de l’activité économique ou des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
