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La France demande instamment d’éviter un « escalade fatale » en Ukraine et accuse Poutine de « piétiner le droit international »

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Archive - Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français


Archive – Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français – Geoffroy Van Der Hasselt/AFP/dpa – Archives

Live : Crise en Ukraine

Paris :, 23 févr. (Cinktank.com) –

Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a assuré mercredi que le pays est prêt à continuer à travailler pour « pour éviter une escalade fatale » en relation avec la crise ukrainienne, tout en accusant le président russe Vladimir Poutine de « piétiner le droit international » en reconnaissant l’indépendance des provinces de Donetsk et de Lugansk.

S’adressant à la presse à l’issue de la réunion du Conseil des ministres sur la crise ukrainienne, M. Attal a insisté sur le fait que la France allait « va revenir sur les sanctions pour dissuader la Russie »qu’elle a défendue, et a souligné les efforts de Paris pour promouvoir une solution diplomatique. ».

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Cependant, il a insisté sur le fait que Poutine a « rompu les accords de Minsk » avec ses déclarations et a déploré l’avancée des « Le nationalisme russe, qui cherche à réaliser ses rêves d’empire. »BFMTV a rapporté.

France « Poursuivra le dialogue pour établir un nouvel ordre de sécurité en Europe. » et sera maintenu « inébranlable » à l’égard du gouvernement russe tout en offrant « solidarité » en Ukraine, a-t-il dit.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est également exprimé en ces termes, soulignant que Poutine a « refusé » le statut ukrainien de « pays souverain » en reconnaissant les rebelles.

« Dans son discours, le président Poutine nie en quelque sorte que l’Ukraine soit un pays souverain. Nous sommes dans une phase de révisionnisme pour redécouvrir de vieux espaces en réinventant l’histoire. »Il a déclaré lors d’une conférence de presse à Berlin, où il a rencontré son homologue allemand.

Ses remarques interviennent après l’annonce par l’Union européenne d’un nouveau train de sanctions contre la Russie, visant plus de 300 membres du parlement russe, ainsi qu’une trentaine de dirigeants politiques, de commandants militaires et d’entités impliquées dans les opérations menées dans le Donbas.

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Du cercle le plus proche du président russe, la liste noire européenne comprend le ministre de la Défense, Sergei Shoigu, comme l’ont indiqué des sources diplomatiques à Europa Press, qui assurent que des directeurs d’institutions bancaires figureront également sur la liste.