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Paris, 18 Mar. (Cinktank.com) –
Le gouvernement chinois a prévenu qu’il ne permettrait pas aux États-Unis d’exercer une quelconque pression sur le pays. « coercition » contre ses entreprises ou ses individus pour forcer Pékin à prendre position contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Cet avertissement intervient le jour même où les présidents américain et chinois, Joe Biden et Xi Jinping, tiendront la conversation téléphonique de plus haut niveau entre les deux pays depuis le début de l’invasion, le 24 février.
Rappelons que les autorités chinoises ont appelé à une solution négociée du conflit sans jamais se prononcer ouvertement contre l’incursion de Moscou, son proche allié économique vis-à-vis du bloc occidental.
Dans ce contexte, des sources gouvernementales chinoises ont déclaré au Global Times, le journal international d’État chinois, sous couvert d’anonymat, que le président chinois avait accepté la demande de dialogue de M. Biden. « sans considération pour les relations bilatérales » avant de souligner que Xi demandera à Biden de « prendre la bonne position » et opter pour le dialogue pour résoudre la situation.
Concrètement, le président chinois demandera à Biden de « honorer son engagement à éviter une nouvelle guerre froide, s’abstenir de renforcer toute alliance contre la Chine, rejeter les ambitions « ambitions sécessionnistes » Taiwan, en plus de « pour ramener les relations bilatérales sur la bonne voie d’un développement sain et stable. ».
AVERTISSEMENTS
Le gouvernement chinois a néanmoins souhaité dénoncer certains « commentaires irresponsables » de la part d’officiels non spécifiés du gouvernement américain, qui semblent être devenus « pratique courante » par les États-Unis.
Les mêmes sources du « Global Times » insistent sur le fait que « La Chine n’acceptera jamais les menaces ou la coercition des États-Unis. » et que « si Washington prend des mesures allant à l’encontre des intérêts légitimes des entreprises ou des personnes chinoises »Pékin « ne restera pas les bras croisés et formulera une réponse forte. ».
Autre exemple de la double attitude de Pékin, ces sources expliquent que dès le début de la crise « La Chine a fait une évaluation indépendante et des efforts constructifs » sur la situation, avant de souligner – dans un nouveau clin d’œil à l’Ukraine – que « respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays, bien que, « est également attentif à leurs préoccupations en matière de sécurité » telles que celles manifestées par la Russie au sujet de l’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est.
Les sources désignent à nouveau les États-Unis comme le « initiateur de la crise en Ukraine » et demandent à Washington de « réfléchir au rôle qu’elle joue, assumer sa responsabilité historique, prendre des mesures concrètes pour résoudre la crise et gagner la confiance de la communauté internationale ».