Paris :, 10 déc. (Cinktank.com) –
Le gouvernement israélien a accepté de prolonger de dix jours les restrictions de voyage imposées dans le pays en raison des inquiétudes suscitées par la variante omicron du COVID-19.
Le Premier ministre Naftalia Bennet et le ministre de la Santé Nitzan Horowitz ont décidé jeudi soir de maintenir les mesures actuelles sur l’accès à l’aéroport international Ben Gurion à partir de dimanche prochain, 12 décembre, rapporte le média israélien ‘The Times of Israel’.
Bien que le bureau du Premier ministre n’ait pas spécifiquement mentionné l’interdiction d’entrée pour les étrangers, annoncée fin novembre, il est entendu que cette mesure restera en place dans la prolongation. Les étrangers qui obtiendront un permis d’entrée devront subir une quarantaine dans des hôtels contrôlés par l’État.
Entre-temps, les Israéliens qui entrent dans le pays doivent se soumettre à un test PCR obligatoire à l’aérodrome susmentionné, puis être confinés chez eux pendant au moins trois jours, suivis d’un autre test, qui doit être négatif pour mettre fin à la quarantaine.
Les mesures sont différentes pour les ressortissants non vaccinés ou ceux qui n’ont pas vaincu la maladie, pour lesquels l’enfermement est plus long, sept jours, alors qu’un test négatif est requis pour la libération.
En outre, les Israéliens originaires de pays figurant sur la « liste rouge » – les 50 pays africains, car c’est en Afrique du Sud que le premier cas d’Omicron a été détecté – doivent séjourner dans un hôtel spécialisé dans les coronavirus à Tel Aviv et à Jérusalem jusqu’à ce que leur test soit négatif. Ce n’est qu’ensuite qu’ils pourront rentrer chez eux pour une nouvelle quarantaine d’une semaine.
D’autre part, Bennett et Horowitz ont convenu de « discuter de restrictions supplémentaires et d’incitations à la vaccination dans les prochains jours ».
Israël compte plus de 1,35 million de cas confirmés de COVID-19 et plus de 8 000 décès dus à cette maladie. Face à l’arrivée de la variante omicron, elle a été le premier pays à fermer ses frontières.