Accueil Dernières minutes Sport Gilles Cervara sur le coaching : Enfin la fin de l’hypocrisie !

Gilles Cervara sur le coaching : Enfin la fin de l’hypocrisie !

0

L’ATP a décidé d’ouvrir les portes du grand tour aux entraîneurs. Après le tournoi de Wimbledon, en effet, la première phase expérimentale commencera et les entraîneurs pourront communiquer avec leurs joueurs selon certaines règles.

Tout d’abord, ils ne devront pas quitter leur siège et ne pourront parler aux athlètes que lorsque ceux-ci seront présents dans la même partie du terrain. Le coaching non verbal, en revanche, sera autorisé à tout moment.

Gilles Cervara, sur le coaching : Fini l’hypocrisie !

Gilles Cervara, actuel entraîneur de Daniil Medvedev, a exprimé son opinion sur la décision prise par l’ATP dans une interview avec Majeures du tennis.

« Je suis plutôt favorable, notamment pour mettre fin à cette hypocrisie qui circule dans l’atmosphère et au manque de cohérence avec les sanctions qui sont jetées sur les entraîneurs. Parfois, l’arbitre de chaise n’ose pas, alors qu’à certaines occasions, il décide de punir l’entraîneur pour une séance d’entraînement moins voyante.

Lire aussi:   La récente chute de Novak Djokovic dans les classements

Et puis il y a les entraîneurs qui se voient infliger des amendes pour avoir simplement dit « Allez-y ! pendant le match. Ce n’était pas une situation bien réglée », a expliqué le célèbre entraîneur français. « Nous attendions cette annonce depuis longtemps.

La décision a été prise après consultation de plusieurs entraîneurs. Je leur ai indiqué qu’il fallait mettre fin à cette hypocrisie, comme le font tous les entraîneurs à un moment donné, que ce soit avec des mots ou des gestes.

Je pense que cela ne va pas changer grand-chose, étant donné que le règlement ne va pas permettre de dialoguer tranquillement, comme cela se passe pendant le coaching. Coaching verbal et non-verbal ? Il n’est pas toujours possible d’appliquer les deux types.

Dans les grands stades, par exemple, les loges sont éloignées les unes des autres et les entraîneurs sont inaudibles. La solution est donc d’utiliser des codes : des gestes ou des mouvements simples. Il s’agit de faire passer un message en une seconde, donc il faut que ce soit très bien pensé », conclut Gilles Cervara. Photo : Pete Staples/ USTA

Lire aussi:   Matt Fitzpatrick poursuit son spectacle à Rome
Article précédentMcEnroe : Wimbledon est le Grand Chelem le plus difficile pour Rafael Nadal.
Article suivantFrancis Roig : Rafael Nadal se sent bien. À Wimbledon, il fait partie des favoris.