Le constructeur automobile américain Ford Motor aurait confirmé qu’il licenciait environ 3 000 employés et contractuels, les réductions touchant principalement le personnel aux États-Unis, au Canada et en Inde. Selon le Wall Street Journal, Ford a envoyé un courriel interne aux employés, indiquant qu’elle commencerait à informer les salariés et les intérimaires concernés par les réductions cette semaine.
Environ 2 000 des suppressions ciblées concerneront des emplois salariés à Dearborn, dans le Michigan. Les 1 000 employés restants occupent des postes contractuels auprès d’organismes extérieurs, a indiqué la société.
Le courriel, signé par le président exécutif Bill Ford et le directeur général Jim Farley, indique que Ford modifie son mode de fonctionnement et redéploie ses ressources en adoptant de nouvelles technologies qui n’étaient pas auparavant au cœur de ses activités, comme le développement de logiciels avancés pour ses véhicules. Les suppressions d’emplois prennent effet le 1er septembre, a déclaré un porte-parole.
M. Farley a récemment déclaré que Ford avait trop d’employés et que la main-d’œuvre existante ne disposait pas de l’expertise nécessaire pour passer à un portefeuille de véhicules électriques dotés de logiciels. Il a déclaré vouloir réduire les coûts annuels de 3 milliards de dollars d’ici 2026 afin d’atteindre une marge bénéficiaire avant impôts de 10 %, contre 7,3 % l’année dernière.
Plusieurs médias ont rapporté en juillet que des licenciements étaient prévus pour le personnel en col blanc dans le cadre d’une restructuration plus large visant à recentrer le groupe automobile sur les véhicules électriques et les batteries qui les alimentent.
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