Accueil Dernières minutes L'International Duque prévient qu' »Otoniel » essaie de faire « obstruction » à son extradition de Colombie...

Duque prévient qu' »Otoniel » essaie de faire « obstruction » à son extradition de Colombie vers les États-Unis.

0

Paris, 4 janv. (Cinktank.com) –

Le président colombien Iván Duque a prévenu que le trafiquant de drogue et chef du Clan du Golfe Dairo Antonio Úsuga, alias « Otoniel », tente de faire « obstacle » à son extradition vers les États-Unis, où il sera jugé pour trafic de drogue.

« Nous avons des informations de renseignement par lesquelles ce bandit cherche à faire obstacle à son extradition, soit en essayant d’ouvrir des canaux pour entrer dans le système de justice transitionnelle, soit en essayant d’entraver le processus par des actions judiciaires », a déclaré Duque lundi après une réunion sur la sécurité.

Toutefois, le président a réaffirmé sa conviction qu' »Otoniel » sera finalement extradé vers les États-Unis, où il purgera sa peine pour les crimes liés au trafic de drogue dont il est accusé et rentrera ensuite en Colombie pour répondre de ceux qui lui sont imputés sur le territoire colombien.

« Nous réitérons à ce criminel, à cette vermine, le message suivant : ‘Otoniel’ sera extradé, purgera ses crimes de trafic de drogue et viendra ensuite en Colombie pour répondre des crimes qu’il a commis dans notre pays », a-t-il déclaré.

À la mi-décembre, « Otoniel » a témoigné, à la demande des victimes, devant la Juridiction spéciale pour la paix (JEP), le tribunal spécial issu des accords de paix de La Havane entre le gouvernement et la guérilla dissoute des FARC.

Lire aussi:   Les États-Unis imposent des sanctions à la Chine en raison de la situation des droits de l'homme au Xinjiang

Lors de sa comparution, le chef des narcotrafiquants a notamment assuré que c’est lui qui s’est rendu à l’armée fin octobre et a reproché aux autorités colombiennes d’avoir bloqué son processus de démobilisation et celui d’autres membres de ce groupe armé en 2006.

Jusqu’à son arrestation, comparée par le président Duque à celle de Pablo Escobar dans les années 1990, « Otoniel » était considéré comme le plus grand producteur de drogue du monde, contrôlant au moins 30 % de la production colombienne de cocaïne, soit quelque 300 tonnes.