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BRUXELLES, 24 mai (EUROPE PRESSE) –
La Commission européenne et le gouvernement des États-Unis ont dénoncé mardi les « chantage » Le chantage à l’approvisionnement énergétique de la Russie, après avoir coupé le flux de gaz vers des États membres tels que la Finlande, la Pologne et la Bulgarie, et ont demandé instamment des mesures pour réduire les importations en provenance de Russie.
« La Russie a prouvé qu’elle n’était pas un fournisseur d’énergie fiable pour l’Europe par des actions injustifiées et inacceptables, telles que la coupure de l’électricité et du gaz naturel à la Finlande, l’arrêt des exportations de gaz naturel vers la Pologne et la Bulgarie et la menace d’actions similaires contre d’autres nations européennes. »La Commission européenne et la Maison Blanche ont critiqué dans une déclaration commune.
En ce sens, Bruxelles et Washington condamnent l’utilisation de l’énergie en tant que « chantage » et réaffirment leur engagement à renforcer la sécurité énergétique de l’Europe. Ainsi, ils rappellent que la Finlande sera approvisionnée en gaz liquéfié importé des États-Unis dès la fin de cette année, une mesure qui a accéléré la guerre en Ukraine.
De même, les administrations de l’UE et des États-Unis demandent instamment « prendre des mesures décisives » pour réduire les importations d’énergie russe et affirment qu’ils travaillent déjà à la diversification des approvisionnements en gaz de l’Europe, ainsi qu’à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la promotion des énergies propres en réduisant la demande de combustibles fossiles.

En mars dernier, un mois à peine après le début de la guerre en Ukraine, l’UE et les États-Unis ont conclu un accord visant à augmenter l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié de 68 % d’ici 2022, dans le cadre de mesures conjointes visant à répondre à l’offensive militaire de Moscou.
L’accord permettra d’acheminer 15 milliards de mètres cubes (15 Gm3) de gaz supplémentaires vers l’Europe cette année et s’inscrit dans le cadre des projets de Bruxelles visant à réduire de deux tiers les importations de gaz russe chaque année et à atteindre l’objectif de réduire la dépendance du marché européen à l’égard des combustibles fossiles russes d’ici 2030.