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Paris, 18 mai (Cinktank.com) –
Le président des États-Unis, Joe Biden, a qualifié de « historique » les demandes d’adhésion à l’OTAN présentées mercredi par la Finlande et la Suède et espère que ces deux pays seront en mesure de finaliser leur demande d’adhésion. « rapidement » dans l’Alliance atlantique.
Le dirigeant américain a souligné son « soutien sans équivoque » aux aspirations des Finlandais et des Suédois, qu’il a décrits comme étant « partenaires inconditionnels » des États-Unis. En fait, M. Biden recevra ce jeudi le Premier ministre suédois Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinisto en signe de soutien.
« Alors que les demandes d’adhésion à l’OTAN sont examinées, les États-Unis travailleront avec la Finlande et la Suède pour être vigilants face à toute menace pour la sécurité commune et pour dissuader et faire face à toute agression ou menace d’agression. »a déclaré M. Biden, sans faire de référence directe à la Russie.
Pendant cette période intérimaire, la Suède et la Finlande ne bénéficieraient d’aucune garantie de sécurité de la part de leurs partenaires de l’OTAN, en vertu d’un article 5 que les États-Unis considèrent comme un « no go » pour l’OTAN. « blindé »selon les mots de Biden.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson espère lui aussi voir la Suède et la Finlande « bientôt » au sein de la « famille » de l’OTAN. « C’est un jour historique pour notre alliance et pour le monde. Il n’y a pas si longtemps, personne ne se serait attendu à cette démarche, mais les ambitions de Poutine ont transformé les contours géopolitiques de notre continent. »a-t-il noté sur Twitter.
Pour sa part, le Premier ministre portugais, António Costa, a réagi. « avec optimisme et confiance » à l’initiative des deux pays scandinaves, « un pas important vers la consolidation du bloc européen, l’amélioration de la cohésion de la réponse de l’Alliance et le renforcement des frontières extérieures. ».
Le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, a exprimé un soutien similaire à l’issue d’une rencontre avec son homologue finlandais, Saana Marin, qui est en visite officielle à Rome. Comme les autres partenaires, il a reconnu que la demande d’adhésion est « une réponse claire » à l’invasion russe de l’Ukraine.
Draghi s’attend maintenant à ce que cette entrée se concrétise. « rapidement »Toutefois, la première réunion du Conseil atlantique, qui a examiné la candidature mercredi, s’est terminée sans accord sur l’ouverture de négociations en raison des réticences de la Turquie.