Paris :, 31 Mar. (Cinktank.com) –
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, ainsi que le ministre de la Sécurité publique Omer Barlev, ont approuvé l’allocation de 181 millions de sekels – plus de 51 millions d’euros – pour renforcer la police israélienne au lendemain d’une semaine où plusieurs attentats ont fait plus d’une dizaine de morts.
Le bureau du Premier ministre a précisé que ces fonds seront investis dans l’achat d’équipements pour les policiers, ainsi que pour recruter des réservistes et former une nouvelle brigade de réservistes de la Border Brigade.
« Une police forte équivaut à un État d’Israël fort. Nous travaillons avec tous les outils et dans tous les domaines pour rétablir la sécurité et un sentiment de sécurité pour les citoyens d’Israël », a déclaré M. Bennett dans une déclaration rapportée par le Times of Israel.
Selon le projet, plus de 110 millions de sekels — un peu plus de 31 millions d’euros — tandis que le reste, soit quelque 70 millions — environ 20 millions d’euros — sera transféré d’ici la fin du mois d’août.
M. Barlev, pour sa part, a salué cette initiative qui « accroît la sécurité personnelle des citoyens » et constitue « une étape sans précédent » en Israël.
Le gouvernement israélien a ordonné mercredi le déploiement de 1000 soldats pour renforcer les capacités de la police après les trois attentats perpétrés dans le pays la semaine dernière, qui ont fait au moins onze morts.
Dans le contexte de ces attaques, Bennett a déclaré que le pays « fait face à une vague de terrorisme arabe ». « Les forces de sécurité sont au travail. Nous combattrons le terrorisme avec persistance, diligence et une main de fer (…) Nous ne nous laisserons pas faire. Nous vaincrons », a-t-il conclu.
Pour sa part, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné l’attentat de Bnei Brak et a affirmé que le meurtre de civils palestiniens et israéliens « ne fera que détériorer davantage la situation », tandis que le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et le Jihad islamique ont applaudi l’attentat, sans en revendiquer la responsabilité.