Avant-dernière étape pour le Betis contre un Rayo obligé de prendre des risques
MADRID, 2 Mar. (Cinktank.com) –
Le Betis accueille le Rayo Vallecano ce jeudi (21h00) en demi-finale retour de la Copa del Rey, un duel qui signifiera l’avant-dernière étape pour les Verdiblancos, qui pourront enfin compter sur Canales et Fekir et qui pourraient atteindre leur cinquième finale du tournoi, tandis que les Madrilènes sont obligés de prendre des risques pour revenir de 1-2 et jouer une finale de Copa pour la première fois de leur histoire.
L’équipe de Manuel Pellegrini est favorite pour une place en finale, encore plus après la victoire 2-1 à Vallecas grâce à deux superbes buts de Borja Iglesias, d’une frappe sèche après un bon jeu individuel, et de William Carvalho, qui a surpris tout le stade par son sang-froid pour passer le dernier défenseur et terminer avec classe devant Dimitrievski.
Une magnifique performance à laquelle le Betis a habitué ses fans cette saison. Les Verts et Blancs, dirigés par Pellegrini, ont construit une base très stable basée sur une identité footballistique très claire, avec laquelle il semble que le Chilien ira jusqu’au bout, et une politique de rotation qui a réussi à garder la majorité de l’effectif « branché » et en forme optimale pour cette dernière partie de la saison.
Ces bons sentiments ont été mis en veilleuse lors de la dernière journée de LaLiga Santander, lorsqu’ils ont perdu le derby contre Séville (2-1), une défaite qui ne les maintient pas à la troisième place du tableau avec 46 points. Ainsi, le club considère ce revers comme une simple péripétie, même s’il a été douloureux contre son plus grand rival, mais il ne doit pas générer de doutes dans une équipe qui, jusqu’à présent, est la seule en Espagne à être encore en vie dans trois compétitions.
Le Betis n’a perdu que deux matchs sur les 13 derniers qu’il a disputés, deux défaites contre deux équipes de la Ligue des champions – Villarreal (0-2) et Séville (2-1) – avec un solde de 29 points sur une possibilité de 39, pendant des semaines avec des matchs tous les 3-4 jours. Une belle dynamique qui va motiver l’équipe des Vert et Blanc, qui sait que ce jeudi, elle se battra pour la Coupe et la Super Coupe, auxquelles les finalistes du tournoi KO accèdent automatiquement.
Cela pourrait générer une motivation supplémentaire qui pourrait devenir un point négatif pour le Betis, donc Pellegrini sera chargé de contrôler cet excès de désir et d’illusion qui serait un obstacle pour atteindre l’objectif. Un duel clé pour l’avenir du Betis, qui n’est qu’à mi-chemin de sa « semaine fantastique », puisque dimanche prochain (21h00), il recevra également l’Atlético avec les places en jeu en Ligue des champions.
La meilleure nouvelle pour le Chili est qu’il a au moins deux joueurs clés de retour. Sergio Canales et Nabil Fekir, tous deux blessés lors du derby et absents des deux dernières séances d’entraînement, ont repris l’entraînement avec le groupe et sont en ligne pour débuter le match de jeudi afin de ne pas manquer le match le plus important du Betis ces dernières années, puisqu’il n’a pas disputé de finale de coupe depuis 2005. Bellerín, atteint d’un œdème musculaire, est toujours en convalescence et pourrait faire partie du groupe même s’il n’est pas à 100%.
Ainsi, après avoir confirmé la titularisation de Bravo dans les buts, Pellegrini, qui pourrait inclure une certaine rotation, opterait pour Sabaly, Bartra, Edgar et Alex Moreno en défense, avec Carvalho et Guardado en double pivot ; Juanmi, Canales et Fekir devant et, comme « 9 », Borja Iglesias.
RAYO, QUI RÊVE D’ENTRER DANS L’HISTOIRE
De son côté, le Rayo Vallecano a une occasion unique, lors du match de jeudi, de participer à ce qui serait la première finale de la Copa del Rey de l’histoire du club. Les Rouge et Blanc veulent écrire en lettres d’or un nouveau chapitre d’une saison qui, grâce à la première moitié de la campagne, s’avère inoubliable.
Malgré le résultat défavorable du match aller (1-2) à Vallecas, Iraola, en conférence de presse, a insisté sur le fait que si nécessaire, ils prendront des risques pour atteindre le grand objectif, dans un match où ils n’auront pas à forcer leur motivation, car, comme l’a déclaré l’entraîneur, « tous les joueurs croient » au retour. Pour ce faire, ils sont conscients qu’ils devront exploiter au maximum toutes leurs possibilités afin de créer la surprise.
En outre, une victoire au Benito Villamarín permettrait au Rayo d’oublier la mauvaise dynamique dans laquelle il est plongé, avec cinq défaites consécutives, dont quatre en championnat, où il occupe la douzième place avec 31 points, hors de l’Europe et dans le no man’s land. Un seul point sur 21 possibles, c’est le mauvais équilibre des vallecanos, qui la dernière fois qu’ils ont enchaîné une mauvaise série de ces dimensions ont fini relégués en Segunda, lors de la saison 2018-19.
En l’absence de Merquelanz, qui s’entraîne déjà avec le groupe mais qui n’a pas été en action depuis des mois, le seul absent confirmé du Rayo est le Colombien Radamel Falcao, qui manquera le rendez-vous avec l’histoire en raison d’une blessure musculaire au mollet. Óscar Valentín a également effectué plus d’une séance d’entraînement avec l’équipe et devrait débuter aux côtés de Comesaña au milieu de terrain. Palazón, Trejo et Álvaro García pourraient également débuter au Villamarín.
Ce sera la quatrième confrontation directe entre les deux équipes cette saison, dont le Rayo n’a remporté aucune victoire, avec un bilan d’un match nul et de deux victoires pour le Betis, qui a également les statistiques en sa faveur.
FICHA TÉCNICA.
–… DES ALIGNEMENTS POSSIBLES.
REAL BETIS : Bravo ; Sabaly, Bartra, Edgar, Alex Moreno ; Guardado, William Carvalho, Canales, Fekir, Juanmi ; Borja Iglesias.
RAYO VALLECANO : Dimitrievski ; Balliu, Saveljich, Catena, Fran García ; Óscar Valentín, Comesaña, Isi Palazón, Trejo, Álvaro García ; Sergi Guardiola.
–REFEREE : Martínez Munuera (Valencian C.Valencian).
–STADIUM : Benito Villamarín.
–TIME : 21.00/DAZN et Telecinco.