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Au moins 35 morts après une attaque dans l’est de la Birmanie imputée à la junte militaire

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Paris :, 25 déc. (Cinktank.com) –

Les corps calcinés de 35 personnes ont été retrouvés ce samedi dans un village de l’État de Kayah, dans l’est de la Birmanie, dans une attaque que l’opposition a attribuée à la junte militaire en raison de la résistance armée dans la région, où vit le peuple karenni.

Les victimes, dont un mineur, ont été retrouvées à l’intérieur d’une dizaine de véhicules complètement détruits dans les environs du village de Moso, selon l’un des chefs de la résistance armée de la région, le KNDF, rapporte l’agence de presse birmane Myanmar Now.

Certains des restes retrouvés laissent penser que les victimes étaient des habitants fuyant les troupes de la junte militaire, qui ont renforcé leur présence dans la région vendredi. « Ils ne sont plus humains. Leurs crimes sont pires que ceux commis par les fascistes », a déclaré ce dirigeant du KNDF, qui a préféré rester anonyme.

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Une centaine de soldats de l’armée birmane étaient présents dans la zone ce vendredi, du canton de Demoso vers Hpruso, où ils ont affronté les forces du KNDF, qui ont subi au moins quatre pertes.

De son côté, la junte militaire n’a pas donné sa version officielle des événements, mais certains médias d’État, comme le quotidien « Myanma Alinn », ont déclaré que les combats avaient eu lieu vendredi après que la branche armée du Parti national progressiste karenni et d’autres opposants ont refusé d’arrêter leurs véhicules lors d’un contrôle de routine de l’armée.

L’État de Kayah a été l’une des premières régions du pays à se soulever contre la junte militaire responsable du coup d’État du 1er février, annulant les résultats des élections générales de novembre 2020, qui avaient été remportées par le parti de l’ancienne « dirigeante de facto » Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).