Rappelle que l’instance « a été très unie dans ses efforts pour lutter contre l’État islamique. »
Paris :, 4 févr. (Cinktank.com) –
Les Nations unies ont déclaré qu’elles applaudissaient « tout succès » dans la lutte contre l’État islamique après que les États-Unis ont annoncé jeudi la mort du chef du groupe, Abou Ibrahim al-Hashimi al-Quraishi, lors d’une opération de leurs forces spéciales dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
« Nous avons pris note de l’annonce du président des États-Unis (Joe Biden) concernant la mort d’Abu Ibrahim al Quraishi, le chef de l’État islamique », a déclaré le porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, Farhan Haq. « Le système des Nations unies dans son ensemble a été très uni dans les efforts de lutte contre l’État islamique, donc tout succès contre eux doit être applaudi », a-t-il ajouté.
« L’État islamique a commis des crimes odieux et causé la tragédie et la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Nous voulons profiter de ce moment pour nous souvenir des victimes et des familles des victimes du terrorisme dans toutes les parties du monde », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.
Il a également exprimé sa « préoccupation » concernant la mort de civils au cours de l’opération et a appelé les parties à « prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et les infrastructures civiles, conformément à leurs obligations en vertu du droit humanitaire ». Enfin, elle a demandé une enquête sur les responsables de la mort de ces civils.
M. Biden a déclaré jeudi qu’il s’agissait d’une intervention « compliquée » dans laquelle des forces spéciales ont été déployées plutôt qu’une frappe aérienne afin de « minimiser » les dommages collatéraux. Cependant, bien que « toutes les précautions » aient été prises, plusieurs civils auraient été tués.
À cet égard, il a souligné que c’est al-Hashimi qui a décidé de se faire « encercler » par des civils, y compris des enfants, et a confirmé qu’il s’est fait exploser avant d’être capturé et de « faire face à la justice » pour les crimes qu’il avait commis, comme l’avait également fait en son temps son prédécesseur, Abou Bakr al-Baghdadi.
Al Hashimi a pris la tête de l’État islamique après la mort d’al Baghdadi lors d’une opération similaire menée en octobre 2019 par les forces spéciales dans la province d’Idlib, proche de la frontière avec la Turquie et contrôlée par divers groupes rebelles.