Andy Murray est revenu en conférence de presse après avoir obtenu sa place en finale de l’ATP 250 à Sydney et le sujet de Novak Djokovic était de nouveau dans l’air. Le tennisman britannique de 34 ans, ancien numéro un mondial, a déploré la situation qui a conduit à la deuxième annulation du visa du Serbe et estime que de tels chapitres ne touchent que le « sport blanc ».
« Comme je l’ai dit, ce n’est une bonne situation pour personne. Cette fin a été malheureuse, je suppose. Je ne sais pas comment s’est déroulée la procédure, où il en est exactement, s’il fera appel ou non, ou même s’il peut continuer à s’entraîner pendant que l’appel est résolu.
Nous voulions tous que la situation soit résolue. Ce n’était bon pour personne que ce soit comme ça. On a l’impression que cela a duré trop longtemps, ce n’est pas idéal pour le tennis, pas idéal pour l’Open d’Australie, pas idéal pour Novak », a déclaré le multiple vainqueur du Grand Chelem.
« Mon point de vue sur la vaccination est que j’encourage tout le monde à se faire vacciner. Chacun doit prendre sa propre décision, mais dans un pays comme l’Australie, vous devez être vacciné pour entrer, pour concourir ici, et évidemment la grande majorité des joueurs l’ont fait.
Environ 98 % des joueurs du circuit masculin ont été vaccinés, ce qui est très positif. Chacun peut faire ce qu’il pense, mais les décisions prises ont des conséquences. Lors de ma dernière dose à Londres, on m’a dit que les personnes les plus gravement malades, sous ventilateur ou autre, étaient des personnes qui n’avaient pas été vaccinées », ajoute le Britannique.
Ce qui est certain, c’est qu’une figure comme Novak Djokovic continue de conditionner ses propres collègues, dont la grande majorité est restée silencieuse ou a tenté de prendre une autre direction plutôt que de critiquer la position de l’actuel dirigeant de l’ATP.
Selon vous, qui a été le principal perdant, du moins jusqu’à présent, dans le feuilleton Djokovic-gouvernement australien ?
