Accueil Sport Golf Adrien Saddier : « Les arbitres ne sont pas assez policiers »

Adrien Saddier : « Les arbitres ne sont pas assez policiers »

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Fléau des temps modernes, le slow play continue de pourrir le golf professionnel. Les récents « exploits » de Patrick Cantlay au Masters puis au RBC Heritage ont exacerbé ce sentiment d’impunité. Adrien Saddier, membre du DP World Tour, propose des solutions et demande aux arbitres de réagir.

Fermement ! Les images ont fait le tour du monde. Brooks Koepka et Jon Rahm, dans la dernière partie du Masters, attendant sans cesse que le duo formé devant eux par Patrick Cantlay et Viktor Hovland daigne accélérer un peu le rythme.

Idem pour le week-end passé à Harbor Town au RBC Heritage (PGA Tour) avec Patrick Cantlay toujours au centre des débats, dépassant allègrement les 50 secondes autorisées pour jouer son coup, sans qu’aucun arbitre ne vienne agiter le drapeau rouge…

Adrien Saddier, déclarations

Une attitude qui a eu le don d’agacer le vainqueur, l’Anglais Matthew Fitzpatrick, qui a justement partagé sa partie dimanche avec l’Américain n°4 mondial. « C’est dommage, a soufflé le dernier vainqueur de l’US Open.

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Le problème, c’est que ça dure depuis des années et des années. Et personne ne fait rien pour changer les choses. Je considère même que c’est une perte de temps d’en parler, puisque rien ne bouge. Ce dimanche, je n’ai pas vu un seul arbitre de la journée.

Attendre ainsi indéfiniment devient frustrant. « Le mal est en effet profond dans le golf professionnel. Pour les femmes, comme pour les hommes. Il devient désormais banal de constater que les deux premiers tours du PGA Tour, le plus souvent, ne parviennent pas à être bouclés le même jour.

Et la météo n’y est pour rien. Un état de fait s’est installé au plus haut niveau, et personne ne semble vouloir inverser un processus qui est en train de tuer ce magnifique sport qu’est le golf. Pour se rendre compte que le problème est profond, nous avons interrogé Adrien Saddier, l’un des plus présents sur les réseaux sociaux pour lutter contre ce fléau.

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Son constat est simple. La balle est dans le camp des officiels. A savoir les arbitres. Eux seuls ont le pouvoir de « changer les choses » ! « C’est ce que je dis souvent à mes amis. Les arbitres ne sont pas assez policiers. C’est tout. Comme je le souligne souvent sur Twitter, nous sommes l’un des seuls sports où le chronomètre n’est pas respecté.

Au tennis, ils ont un temps pour servir avec l’horloge devant eux. Même chose au rugby où il y a un temps précis pour effectuer une transformation. A un moment donné, c’est aux arbitres de faire prévaloir la loi ».

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