MADRID, 17 avr. (Cinktank.com) –
Vicente Moreno, l’entraîneur de l’Espanyol, a déploré la défaite de dimanche 2-1 face à l’Atletico Madrid, avec un penalty dans le temps additionnel qui, selon lui, n’aurait pas dû être accordé ou revu par la VAR, après avoir « ramé dur » pour repartir bredouille.
« C’est dommage car on perd le travail de plusieurs minutes en une seule action. Nous devons voir ce que nous aurions pu faire dans cette action. Il se peut qu’il l’ait touché au coude, mais c’est une action qui retire le bras et en fait l’arbitre ne l’a pas sifflé », a-t-il déclaré en conférence de presse.
« Je n’appellerais pas ça un penalty. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que dans ce type d’action, le VAR intervient. Jorge est un grand arbitre mais dans cette action, il a été averti et ils doivent décider », a-t-il ajouté au sujet de l’action finale qui a fait 2-1.
Raúl de Tomás a été le protagoniste du handball que l’arbitre a désigné comme un penalty lorsqu’il l’a vu à la télévision, après de nombreuses reprises. Carrasco a transformé le penalty et l’Espanyol a perdu le match à la 100e minute. « Ce n’est pas à moi de dire ce qu’il faut faire, toujours avec le plus grand respect », a-t-il déclaré à propos d’une éventuelle réponse institutionnelle du club.
« Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un penalty et je ne pense pas qu’il y ait lieu de faire intervenir le VAR. Jorge est un arbitre que j’aime bien mais nous ne sommes pas d’accord sur les critères de la pénalité. Le VAR est là pour aider et rendre le football plus équitable, mais quand il s’agit de critères, c’est une question de critères, il ne s’agit pas de savoir si ça rentre ou pas, ou si c’est hors-jeu ou pas, tant qu’il y a des critères, il sera difficile pour nous tous de voir les choses de la même manière », a-t-il ajouté.
Moreno a également évalué le besoin d’amélioration de son équipe, notamment à l’extérieur. « Nous avons joué un match où nous avons dû travailler dur, nous avons été capables d’anesthésier leurs vertus, de rendre le jeu difficile et de l’avoir pour que nous puissions le gagner. Quand tu ne le finis pas, tu leur donnes cette option. Nous pouvons mieux faire les choses. Nous avons ramé dur et nous nous sommes rapprochés, mais ce n’est pas suffisant. Ce que nous devons faire, c’est gagner et à l’extérieur de nos frontières, nous avons des difficultés », a-t-il conclu.