Selon une étude de l’Université de Rochester, la pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur les préoccupations en matière de santé mentale sur Twitter aux États-Unis, et certains groupes de personnes, comme les hommes et les blancs, étaient plus susceptibles d’exprimer de telles préoccupations. Cette étude a été publiée dans « Health Data Science, a science partner journal ».
« Les préoccupations en matière de santé mentale ont considérablement augmenté pendant la pandémie de COVID-19 aux États-Unis. À l’aide des données Twitter, nous avons cherché à comprendre les préoccupations en matière de santé mentale aux États-Unis pendant la pandémie en identifiant les principaux sujets abordés et en examinant les différences potentielles entre les groupes démographiques concernant les préoccupations en matière de santé mentale grâce à des algorithmes avancés d’apprentissage profond », a déclaré le co-auteur Dongmei Li, professeur associé au centre médical de l’université de Rochester.
Les chercheurs ont collecté les tweets relatifs à Covid-19 entre le 5 mars 2020 et le 31 janvier 2021. Les tweets éligibles ont été comparés au nombre de cas quotidiens de Covid-19 aux États-Unis afin de révéler une corrélation potentielle. De plus, les sujets communs à ces tweets ont été identifiés et les modèles démographiques, tels que l’âge, le sexe, la race et la localisation, des utilisateurs de Twitter ont été élucidés à l’aide d’algorithmes : « Nous avons observé une corrélation positive entre le nombre de tweets mentionnant des problèmes de santé mentale et le nombre de cas de Covid-19 aux États-Unis.
La distance sociale, les restrictions de voyage et l’incertitude quant à la durée de la pandémie de Covid-19 semblent être les principales causes des problèmes de santé mentale pendant la pandémie aux États-Unis. Tous ces éléments indiquent un impact significatif de la pandémie de COVID-19 sur les problèmes de santé mentale aux États-Unis, et cet impact est observé davantage chez les hommes et les utilisateurs blancs de Twitter ». a déclaré Mme Li en expliquant les résultats de la recherche.
Aux États-Unis, la proportion de personnes utilisant Twitter diminue à mesure que l’âge augmente. Cependant, la majorité des personnes ayant posté des tweets relatifs à la santé mentale au cours de la période étudiée étaient des personnes d’âge moyen et des seniors. En outre, dans tous les groupes d’âge supérieurs à 18 ans, les hommes étaient plus susceptibles d’exprimer des problèmes de santé mentale, sauf dans le groupe des 18-29 ans. Ces résultats fournissent plus de détails sur le profil démographique des utilisateurs de Twitter ayant des problèmes de santé mentale pendant la pandémie. Des travaux antérieurs ont montré que la pandémie de Covid-19 a un impact significatif sur la santé mentale du public.
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