Alors que le R&A a décidé de ne pas inviter Greg Norman aux cérémonies dédiées au 150e The Open de l’histoire, Phil Mickelson, vainqueur du Claret Jug en 2013 à Muirfield, a annoncé qu’il ne participerait pas à ces mêmes festivités.
Parti sur le LIV Golf pour la modique somme de 200 millions de dollars, Phil Mickelson (photo) poursuit sa politique de « terre brûlée » – il n’était pas cette année au départ du Masters et du PGA Championship malgré sa position de tenant du titre – en annonçant officiellement qu’il ne participera pas aux cérémonies du 150e The Open de l’histoire, notamment celles inhérentes au Champions Challenge (sur quatre trous) le lundi 11 juillet et au dîner de ces mêmes champions le lendemain soir à St Andrews.
Phil Mickelson, déclarations
Le gaucher de San Diego souhaitait peut-être ne pas rencontrer ici certaines personnes comme Rory McIlroy, Jordan Spieth ou même Tiger Woods, farouchement opposées au LIV Golf Invitational Series qui attirait certaines grandes stars du PGA Tour et du DP World.
Tour comme Dustin Johnson, Lee Westwood, Bryson DeChambeau ou encore Patrick Reed. On se souvient que le golfeur américain de 52 ans avait été suspendu du PGA Tour pour avoir rejoint la Ligue dissidente. Il a également perdu plusieurs sponsors en raison de son implication dans LIV Golf et de son sentiment concernant les violations des droits de l’homme en Arabie saoudite. Le Royaume soutient par le biais de son Fonds d’investissement public (FIP) le lancement de LIV Golf Invitational Series début juin dans la banlieue de Londres.
Greg Norman, le directeur général de LIV Golf, a été jugé persona non grata par le Royal & Ancient. Une décision que l’Australien, aujourd’hui âgé de 67 ans et ancien numéro 1 mondial, a trouvé décevante. « J’aurais pensé que le R&A aurait gardé la main sur tout cela étant donné sa position dans le golf mondial », a-t-il déclaré à Golf Digest Australia.
C’est mesquin, car tout ce que j’ai fait a fait progresser le golf dans le monde, sur le terrain et en dehors, pendant plus de quatre décennies… »