Paris :, 24 févr. (Cinktank.com) –
Les autorités syriennes ont dénoncé jeudi la mort de trois militaires dans un nouveau bombardement israélien à la périphérie de la capitale, Damas, sans que les autorités israéliennes ne se soient prononcées sur ces accusations.
Des sources militaires citées par l’agence de presse étatique syrienne SANA ont déclaré que la frappe aérienne avait eu lieu vers 1 h 10, heure locale, ajoutant que les tirs provenaient de la partie nord de la mer de Galilée.
Ils ont déclaré que les systèmes de défense aérienne ont « abattu la plupart des missiles », tout en confirmant la mort de trois soldats et des dégâts matériels.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les attaques ont tué quatre soldats, trois membres des milices soutenues par l’Iran et deux membres de la milice chiite libanaise Hezbollah.
L’agence basée à Londres, qui dispose d’informateurs dans le pays arabe, a déclaré que les cibles étaient des postes de contrôle et des dépôts d’armes de la milice pro-iranienne autour de l’aéroport de Damas et des positions de la défense aérienne syrienne dans les districts d’al-Kesu’a et d’al-Syidah.
L’armée israélienne a effectué des dizaines de bombardements en Syrie en arguant qu’elle agit pour empêcher l’établissement de bases iraniennes dans le pays et l’envoi d’armes au Hezbollah par les autorités iraniennes, qui soutiennent Damas dans le cadre de la guerre qui a éclaté en 2011.