MADRID, 8 déc. (Cinktank.com) –
La Fédération royale espagnole de football (RFEF) a publié mercredi une deuxième déclaration en réponse à LaLiga et montrant son rejet du projet « LaLiga Impulso », approuvé par tous les clubs professionnels d’Espagne à l’exception du Real Madrid, du FC Barcelona et de l’Athletic Club.
« Depuis la RFEF, nous regrettons la réaction irréfléchie de LaLiga Nacional de Fútbol à notre communiqué sur l’opération avec CVC. Comme c’est généralement le cas, la réponse est vide, elle est dépourvue de tout contenu qui pourrait minimalement contrecarrer ce que le RFEF explique. Cela démontre une fois de plus l’illégalité manifeste d’un projet qui porte préjudice à l’ensemble du football espagnol », a déclaré l’organisation présidée par Luis Rubiales.
En outre, la RFEF rappelle dans sa lettre que « M. Tebas bénéficiera d’une position rémunérée en tant que président d’un nouvel organisme externe à la LNFP créé conjointement avec CVC, pour au moins les 7 prochaines années », un fonds qui, selon elle, trouvera « des profits juteux aux dépens du football espagnol ».
« Dans l’intervalle, les clubs/SAD signataires ne recevront plus un pourcentage de leurs droits de télévision qui dépasse largement le crédit reçu et qu’ils devront également rembourser intégralement (en plus de perdre le droit de recevoir le pourcentage susmentionné) », note la RFEF.
« En outre, les clubs/SAD n’appartenant pas à la 1ère ou 2ème division sont privés de ce pourcentage dont ils sont légitimement créanciers au moment où ils accèdent à ces divisions de notre football. Le président de la LNFP, avec son insistance, sera responsable des conséquences des illégalités de cet accord, ainsi que les représentants des clubs/SAD qui le soutiennent ».
Dans ce sens, la RFEF explique que « connaissant la belligérance et le désir de proéminence de M. Tebas, et sa réponse plus que probable, la RFEF avance qu’elle n’entrera pas dans une boucle absurde de communiqués et de contre-communiqués ». « Notre position est claire et nous insisterons partout où cela sera nécessaire sur les illégalités de cet accord désastreux », conclut la déclaration publique.