TEHRAN, 3 déc. (DPA/EP) –
La politicienne iranienne Azar Mansouri est devenue la première femme à diriger un parti politique en Iran après avoir été nommée secrétaire générale de l’Union populaire islamique, un groupement réformateur qui a participé aux élections législatives de 2016 en coalition avec l’ancien président iranien Mohamed Khatami.
Cette femme de 57 ans, qui est depuis des années une force motrice de l’aile réformatrice de l’Iran et a rejoint l’équipe de conseillers de Khatami en 1997, où elle a travaillé pendant huit ans, l’a emporté sur ses collègues masculins lors des élections internes du groupe politique.
Au cours des manifestations de 2009 contre le trucage présumé des élections qui a conduit au second mandat du président Mahmoud Ahmadinejad, elle a été arrêtée et condamnée à trois ans de prison.
Depuis lors, Mansouri est considéré comme une nuisance par le régime iranien, bien que l’Union populaire islamique ne soit pas très présente au sein du parlement à majorité conservatrice. En effet, l’élection présidentielle iranienne de juin 2021, qui a vu la victoire du conservateur Ebrahim Raisi, a été un nouvel exemple de conflit entre conservateurs et modérés.