BANGKOK, le 6 déc. (DPA/EP) –
La junte militaire au pouvoir en Birmanie a annoncé qu’elle réduirait de quatre à deux ans la peine d’emprisonnement prononcée lundi à l’encontre de la militante Aung San Suu Kyi, sur ordre du chef du coup d’État, le général Min Aung Hlaing.
La junte a également annoncé qu’elle purgerait sa peine dans le cadre de l’assignation à résidence à laquelle elle est actuellement soumise, selon une annonce faite par la télévision d’État birmane.
La militante a été initialement condamnée lundi à quatre ans de prison pour incitation à l’agitation et non-respect des mesures visant à contenir la pandémie de COVID-19. Il s’agit du premier verdict prononcé contre la lauréate du prix Nobel de la paix depuis son arrestation à la suite du coup d’État du 1er février.
Suu Kyi, considérée comme la dirigeante « de facto » du gouvernement déchu, a toujours nié les accusations portées contre elle, tout comme son entourage, qui a dénoncé les mauvaises conditions de son emprisonnement. La condamnation était initialement prévue la semaine dernière, mais un report de dernière minute l’a reportée à lundi.