
Vivre | Crise en Ukraine
Le chef suprême de l’Iran déclare « Les États-Unis ont amené l’Ukraine à ce point » et demande « prendre des leçons » de ce qui s’est passé
Paris :, le 1er mars. (EUROPE PRESS) –
Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé mardi les États-Unis d’être responsables de la crise en Ukraine et a fait valoir que le pays « est victime de la politique américaine de génération de crise »tout en appelant à la fin de la guerre déclenchée par l’invasion militaire russe.
« Les États-Unis ont amené l’Ukraine à ce point. Les États-Unis se sont ingérés dans les affaires intérieures du pays, lançant des manifestations contre les gouvernements, créant un environnement « de velours », préparant un coup d’État, il y avait la présence de sénateurs américains avec des groupes d’opposition »Khamenei a souligné.
Ainsi, il a critiqué le rôle des États-Unis dans des pays comme la Syrie et l’Afghanistan et a souligné que « les causes de la crise en Ukraine sont les politiques des États-Unis et de l’Occident ». « C’est quelque chose qui doit être connu et pesé et, si nous devions agir, nous agirions »a pointé.
Khamenei a souligné que « il y a deux leçons dans le cas de l’Ukraine »dont le premier est que « Le soutien des puissances occidentales aux pays et aux gouvernements qu’elles contrôlent est un mirage ». « Que tous les gouvernements le sachent. Aujourd’hui c’est l’Ukraine, hier c’était l’Afghanistan »a expliqué.
« La deuxième leçon est que les peuples sont le plus important des gouvernements »a-t-il souligné. « Lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak de Saddam Hussein, le peuple n’a pas riposté. Il a pris sa retraite et les États-Unis ont dominé. En Irak, lorsque l’État islamique a attaqué, les gens se sont mobilisés dans les rues et ont pu repousser l’État islamique, qui constituait une grande menace. »a ajouté.
D’autre part, il a exprimé son rejet de la guerre en Ukraine. « Bien sûr, nous nous opposons à la guerre et à la destruction dans le monde. C’est notre posture constante »a-t-il déclaré, tout en soulignant que Téhéran « ne tolère pas la destruction d’infrastructures partout dans le monde ».
En ce sens, Khamenei a fait valoir que l’Iran est dans ce « différent » aux pays occidentaux. « S’ils larguent une bombe sur un mariage en Afghanistan et le transforment en funérailles, ils considèrent que c’est la lutte contre le terrorisme »a-t-il critiqué, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.