L’Espagne s’est inclinée l’an dernier lors de la phase de groupe des finales de la Coupe Davis par Rakuten et cette année, elle cherchera à se débarrasser de cette épine et à se qualifier pour le Final 8 qui se jouera en novembre à Malaga.
Ils affronteront l’un des demi-finalistes de l’année dernière, la Serbie, qui sera privée de son joueur vedette Novak Djokovic. Un succès étriqué suffirait pour prendre la tête du Groupe B, après que le Canada ait remporté une victoire étriquée contre la République de Corée lors de la première journée.
L’Espagne et la Serbie sont les deux équipes les mieux classées du groupe B. Une victoire dans cette série leur permettrait de se rapprocher de la qualification. Les Espagnols auront l’avantage du terrain à Valence tandis que les Serbes chercheront à montrer que, comme l’a dit le capitaine Viktor Troicki cette semaine, il y a un changement de génération et qu’ils sont compétitifs malgré l’absence de Djokovic.
Histoire L’Espagne n’a soulevé son premier titre de Coupe Davis qu’en 2000 mais depuis, elle est devenue l’un des grands dominateurs de la compétition, accumulant six titres au cours de ce siècle : 2000, 2004, 2008, 2009, 2011 et 2019.
Les Serbes ont remporté leur premier et jusqu’à présent unique titre de Coupe Davis en 2010 grâce à la génération dorée de Novak Djokovic, Janko Tipsarevic, Viktor Troicki et Nenad Zimonjic. Depuis, ils ont réussi à atteindre la finale à une autre occasion, en 2013, lorsqu’ils ont perdu contre la République tchèque de Tomas Berdych et Radek Stepanek.
L’année dernière, ils ont échoué de peu en finale en s’inclinant 2-1 face à la Croatie. Les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois en Coupe Davis, l’Espagne s’étant imposée 4-1 à Benidorm en 2009 et la Serbie ayant gagné sur le même score à Belgrade en 2017.
Le duel de 2009 opposait Rafael Nadal et Novak Djokovic, un match que Nadal a remporté avec autorité pour son pays. Ce qu’il ne faut pas manquer…. L’équipe espagnole a le grand atout du numéro un mondial Carlos Alcaraz, qui est arrivé à Valence mardi matin, alors qu’il venait de remporter l’US Open.
Nous devrons voir si le capitaine décide de compter sur lui dès le début ou de le laisser se reposer lors de la première série. Un autre joueur à surveiller est Roberto Bautista Agut, qui a joué un rôle déterminant dans le dernier titre de l’Espagne en Coupe Davis en 2019 et n’a pas pu faire partie de l’équipe de la finale de la Coupe Davis l’année dernière en raison d’une blessure.
Le natif de Castellon joue très près de sa ville natale, Castellon, et voudra sans aucun doute rattraper le temps perdu et saisir les occasions d’aider l’Espagne à soulever un nouveau titre. Marcel Granollers est un membre classique de l’équipe espagnole de Coupe Davis.
Le Catalan a fait ses débuts en 2010 et a depuis pris part à 13 séries. A 36 ans, ce joueur vétéran reste une valeur sûre pour le capitaine Sergi Bruguera et aujourd’hui, il pourrait être décisif dans le double.
En Serbie, l’heure est venue pour Miomir Kecmanovic de prendre les commandes de l’équipe. Le numéro 33 mondial a montré ces derniers temps qu’il est un joueur capable de grandes choses. En janvier dernier, il a atteint le quatrième tour de l’Open d’Australie et a battu des joueurs comme Marin Cilic, Botic van de Zandschulp, Matteo Berrettini et Felix Auger-Aliassime.
Ce que disent les équipes « Je suis très fier d’arriver en tant que numéro 1 et de faire ma part pour l’équipe. Jouer en Coupe Davis est toujours spécial, c’est une atmosphère unique et je suis impatient d’être avec l’équipe », a déclaré Carlos Alcaraz, leader de l’équipe de Sergi Bruguera, tandis que son homologue serbe, Miomir Kecmanovic, a souligné que « cela fait du bien de revenir avec l’équipe.
J’en suis heureux. J’espère pouvoir apporter quelques points à l’équipe cette année. Je fais partie d’une équipe fantastique ». Le fait que l’Espagne soit à domicile signifie un soutien important dans les tribunes et la satisfaction de pouvoir jouer devant son public.
Pour Bautista Agut, c’est un grand avantage dont il doit tirer parti. « Jouer en Espagne est toujours spécial », a commenté Bautista. « Nous devons profiter du fait que nous jouons cette phase de groupe en Espagne. Nous nous sentons très soutenus et très encouragés et le fait que cela se joue à Valence nous motive encore plus. »
Le capitaine serbe Viktor Troicki a clairement indiqué que malgré l’absence de Djokovic, son équipe a le potentiel pour se battre pour tout dans cette finale de la Coupe Davis. « Avec sa présence, tout est plus facile, mais l’avenir appartient aux jeunes joueurs.
Ils doivent être prêts et prendre la responsabilité de donner ces victoires à l’équipe. Nous devons penser que les gars qui sont ici méritent d’être dans l’équipe et qu’ils sont prêts. Nous ne pourrons pas compter sur Novak pour toujours et nous devons l’accepter. »