L’Australienne Minjee Lee, numéro deux mondiale, défendra son titre dans « The Amundi Evian Championship », le quatrième des cinq majeurs féminins saisonniers, organisé en collaboration par le LPGA Tour et le Ladies European Tour, qui se déroule du 21 au 24 juillet à l’Evian Resort Golf Club d’Evian-les-Bains en France.
Presque toutes les meilleures joueuses du monde sont sur le terrain avec 27 des trente premières du Rolex Ranking, et les sept dernières des huit gagnantes de l’épreuve depuis son élévation au rang de majors en 2013.
Minjee Lee, Evian
Une seule Italienne sur le terrain, l’amateur Benedetta Moresco est entrée sur le terrain parce qu’elle a été votée par les joueuses qui ont disputé avec elle la Palmer Cup (challenge entre les sélections américaines et internationales au niveau des collégiens) qui devait décider qui donner, parmi les filles en compétition, l’exemption pour le majeur français.
Une reconnaissance bien méritée car la Moresco a été l’une des protagonistes absolues de l’événement dédié au grand Arnie. La veille du tournoi, les vainqueurs des précédents majeurs ont attiré l’attention, tous passant un bon moment : Jennifer Kupcho (Chevron Championship), Minjee Lee elle-même (US Womens Open) et la Coréenne In Gee Chun (KPMG Women’s PGA Championship).
Minjee Lee, 26 ans, originaire de Perth, six victoires sur le LPGA Tour dont deux majeures, l’an dernier elle a remporté le titre en reprenant sept coups à la Coréenne Jeongeun Lee6, un record en termes de retour égalé, pour ensuite la battre en playoff.
Gee Chun revient sous les feux de la rampe après une période dans l’ombre et Jennifer Kupcho, l’étoile montante du golf américain, tout juste auréolée de sa troisième victoire en 2022 et de sa carrière obtenue en duo avec Lizette Salas (Dow Great Lakes Bay Invitational), a peut-être plus de mérite, voire un brin d’esprit de clocher.
Aux Etats-Unis, on espère qu’elle deviendra la deuxième Américaine à remporter deux majors cette saison après Juli Inkster en 1999. Numéro neuf au classement, elle est la cinquième athlète depuis 2018 à signer trois tournois en un an, dont un majeur, un exploit.
un bon présage, car les autres qui ont réussi sont devenues numéro un mondial : la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn, la Coréenne Sung Hyun Park et Jin Young Ko et Nelly Korda. Ils seront tous dans la course, mais Jin Young Ko, l’actuel leader mondial, n’est pas apparu récemment en bonne condition, tandis que Nelly Korda (n°3) est parmi les plus en forme, revenant après un long arrêt dû à des problèmes de santé ( caillot de sang dans un bras).
Les autres qui sont dans le top 10 ont été aussi très fluctuants, la néo-zélandaise Lydia Ko (n.4), la thaïlandaise Atthaya Thitikul (n.5), la japonaise Nasa Hataoka (n.7), la coréenne Hyo-Joo Kim ( n.8), qui a marqué en 2014, quand elle a réalisé avec 61 (-10), égalé plus tard (l’année dernière par l’irlandaise Leona Maguire), le score le plus bas sur le tour pour une femme majeure.
La Canadienne Brooke M. Henderson (# 10) a exprimé quelque chose de plus, tandis que Lexi Thompson (# 6) sera absente. Le tournoi, né en 1994, a été sous l’égide du LET jusqu’en 1999, puis est née la collaboration avec le LPGA Tour qui a conduit au majeur.
Parmi les gagnantes Laura Davis, Annika Sorenstam, Paula Creamer, Karrie Webb et, après le passage au majeur, dans l’ordre depuis 2014, Hyo-Joo Kim, Lydia Ko, In Gee Chun, Anna Nordqvist, Angela Stanford, Jin-Young Ko et Minjee Lee.
Suzann Pettersen (2013) n’est plus en activité. Vous avez eu une belle augmentation du prize pool qui est passé de 4 500 000 à 6 500 000 dollars.